Oui éffectivement c'est pour les désenvoutements contre la magie noire et la magie des djinns
Par exemple le désenvouteur purifirait de l'eau en lisant le coran dans les bouteilles d'eau
Le
soufisme (
arabe : تصوف tassawwuf) est un mouvement
spirituel,
mystique, et
ascétique de l'
islam, et une doctrine
ésotérique apparue au
VIIIe siècle,ayant pris ses racines initiales dans l'orthodoxie sunnite essentiellement, mais qui s'est rapidement transformé pour certains de ses courants tout au moins, pour ensuite influencer les dissidences chiites (ismaïlisme, Druzes)
.Le mot soufisme vient de l'
arabe « sûf »,
laine, premiers
ascètes musulmans ainsi désignés à cause du
vêtement de laine rugueuse qu'ils portaient. Ou peut-être du mot grec "sofia" la sagesse. D'autres explications avancent l'hypothèse que le mot soufisme vient de l'arabe "suffa", "banc" et ferait référence au banc sur lequel le prophète s'asseyait pour prêcher dans la mosquée de Yathrib (Médine).
La spiritualité du soufisme
Les musulmans soufis sont des personnes qui privilégient l'intériorisation, l'amour de
Dieu, la contemplation, la sagesse
Souvent mis en opposition à l'islam traditionnel par les clichés occidentaux, et bien qu'en réalité les anciennes "voies" soufies eurent fait l'intense promotion d'un enseignement très orthodoxe, le soufisme cultive volontiers le mystère, l'idée étant que
Mahomet aurait reçu en même temps que le
Coran des révélations ésotériques qu'il n'aurait fait partager qu'à quelques uns de ses compagnons.
En tant que
notables, les soufis combattent au nom de l'islam le vice sous toutes ses formes, montrant justement par là leur aspiration à l'application pleine et entière des lois islamiques :
boissons alcoolisées –
vin surtout –,
haschisch,
prostitution... Leurs luttes se sont souvent tournées contre ceux qui menacent de dévoyer la spiritualité des croyants, y compris des
émirs licencieux.
Le soufisme a pour objectif la recherche de l'agrément de Dieu, la promotion du
tawhîd -"science de l'unicité de Dieu-. Il combine la
charia, la loi islamique, et la
al-haqîqa, la vérité
[8]. L'adhésion au Coran y est un nécessaire préalable à la compréhension du monde
[9]. Les rites sont inutiles s'ils ne sont pas accomplis avec sincérité
[10]. Pour certains vulgaristes, le soufisme prône l'existence d'une connaissance cachée ('
ilmoul Bâtin) et un idéal de non-attachement aux choses de ce monde et de combat intérieur contre le vice.
Dans le soufisme, l'Être suprême est Dieu auquel on accède - c'est à dire accéder à Son agrément - par l'Amour de Lui
[11]. Les "clichés" occidentaux, à côté de ces vérités scientifiques, sont nombreux: le symbolisme de l'
arbre de la connaissance représente les progrès de la
méditation et de la
sagesse ; la barrière qui sépare l'homme de
Dieu est symbolisée par la montagne cosmique (Qâf), une prétendue présence invisible de Dieu dans le cœur du croyant, poursuivie à travers l'expérience ascétique et l'union extatique (dans l'amour physique notamment) qui permettraient d'atteindre à l'amour et à la connaissance du Créateur: ce "soufisme" à la sauce occidentale est en fait un mouvement pacifiste qui utilise certaines idées reçues.
Le soufisme a partie liée avec l'
ascétisme monastique chrétien, la religion
zoroastrienne, voire
bouddhiste ou
hindoue, et les idées
platoniciennes.
La doctrine
Du point de vue des idées, le
soufisme est un courant
ésotérique qui professe une doctrine affirmant que toute réalité comporte un aspect extérieur apparent (exotérique ou
zahir) et un aspect intérieur caché (ésotérique ou
batin). Il se caractérise par la recherche d'un état spirituel qui permet d'accéder à cette connaissance cachée.
La première phase est donc celle du rejet de la conscience habituelle, celle des cinq sens, par la recherche d'un état d'"ivresse" spirituelle, parfois assimilé à tort à une sorte d'
extase ; les soufis eux-mêmes parlent plutôt d'« extinction » (
al-fana'), c'est-à-dire l'annihilation de l'ego pour parvenir à la conscience de la présence de l'action de Dieu. Cette première étape réalisée, le soufi doit revenir au monde extérieur qu'il avait dans un premier temps rejeté ; le lexique des soufis désigne cette phase par différents termes qui correspondent à autant d'aspects de ce second voyage :
al-baqâ, la "subsistance ou la permanence", la lucidité (
sahw), le retour (
rujû') vers les créatures. Cette description sommaire a forcément un caractère très schématique : comme le montre la littérature soufie, ce processus est bien plus cyclique que linéaire, et l'interprétation des termes du lexique soufi est par nature ésotérique.
Les soufis parlent d'union et de distinction, sans que les autres ne sachent de quoi il retourne, ce que sont l'union et la réalisation (
tahqîq), autrement que théoriquement et par foi. Tout ce qu'ils peuvent affirmer à ce sujet dépend de leur capacité à imaginer, par des constructions conceptuelles (
wahm), ce à quoi se réfèrent ces expressions, puisqu'il est impossible de le savoir tant que l'on n'a pas rejoint Dieu." Par exemple, une autre façon de présenter le même processus, à partir de la terminologie coranique, consiste à décrire différents degrés de réalisation spirituelle. Les maîtres soufis distinguent trois phases dans l'élévation de l'âme vers la connaissance de Dieu :
d'abord l'âme gouvernée par ses passions. Le postulant à l'initiation, qui est considéré comme étant à ce stade, est appelé
mourîd (مُريد [murīd],
novice; nouvel adepte; disciple).
Vient ensuite le degré de l'âme qui se blâme elle-même, c'est-à-dire qui cherche à se corriger intérieurement, l'initié qui parvient à ce stade est appelé
salîk (
farsi : سالك [sālik],
voyageur) itinérant, allusion au symbolique « voyage intérieur ».
Puis le troisième et dernier niveau est celui de l'âme apaisée.
Les pratiques
la pratique de l'islam est l'un des principaux pré-requis du
tassawwuf ; mais si pour certains, le soufisme consiste à « en faire plus » que les autres musulmans, en matière de prières et de jeûne, pour d'autres « il se situe uniquement au niveau de l'orientation intérieure et ne vise ni à rajouter des rites ni à en retrancher »
Il se caractérise parfois par des pratiques ascétiques visant à purifier l'
ego (comme la méditation,
Mouraqaba), mais l'élément commun à tous les soufis sans exception, c'est le
dhikr, qu'on pourrait traduire par « rappel » ou « invocation », qui consiste à se remémorer Dieu notamment en répétant des noms divins ou des formules traditionnelles tirées du Coran, telles que la
shahâda, le témoignage de foi. Il existe plusieurs modalités de
dhikr.
Le
tassawwuf a pour but de conduire au degré de l'excellence de la foi et du comportement (
al-ihsân) qui, par la purification du cœur, conduirait à la sincérité spirituelle (
ikhlâs) , celle par laquelle "on connaît", par laquelle "on voit". Celui qui parvient à ce but - le soufi -, après avoir mené le grand combat, dépouillé de son individualité (ego) - ou plutôt l'ayant domestiqué - et délivré de toutes les visions partielles et illusoires qui y sont attachées, accède au degré recherché de connaissance de Dieu et qui est expliqué par les soufis par le fait de se voir attribuer certains "prodiges" sans autre explication (voir ou entendre très loin, faire preuve parfois d'une force physique extraordinaire, etc), et ne saurait être interprété dans un sens physique au sujet de Dieu.
L'exercice spirituel que les soufis privilégient est le
dhikr (remémoration, souvenir); il s'agit d'une pratique consistant à évoquer Allah (Dieu) en répétant Son nom de manière rythmée. Le
dikhr est considéré comme une pratique purificactrice de l'âme, car on juge que le nom d'Allah possède une sorte de valeur théurgique qui agit sur l'âme.
Une autre pratique régulière est la récitation de poèmes à caractère spirituel, notamment la louange du Prophète Muhammad.
Après moi ce que je sais de l'islam c'est que c'est une foie très stricte, et bien précise
La magie est interdite, et ceux qui pratique le soufisme arrive à ce justifié par certain pasage du coran
Mais c'est claire qu'ils sont pas tous copain la dedans ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mysticisme_musulman