Rappel du premier message :Bonsoir,
C'est avec une nouvelle assez triste que j'ai abordé dans le fin fond de ma tête ce sujet que je repoussais chaque jour un peu plus. Je soigne depuis peu, Hommes comme animaux et j'ai vu quelques cas. De mon maigre savoir pratique (et non-théorique) je me questionnais sur les limites de ce que je fais, de ce que des amis faisaient avec moi ou de manière indépendante.
C'est avec naturel qu'on se pose cette question, qu'elle tourne dans la tête, les limites de ce qu'on fait, de l'énergie, de nos soins peu importe notre méthode ou notre croyance ou même de la manière dont nous les faisons.
Aujourd'hui, une visonne atteinte d'un AVC la semaine dernière est décédé. J'avais prévu un dispositif d'une semaine avec des pierres et des soins journalier pour elle, je savais qu'après cette semaine, c'était au corps de reprendre le relais avec mes nouveaux dispositifs ou de se laisser aller et de faire sa route.
Je me suis demandée si ce que j'avais fait était dans mon droit, était logique ou même utile. Le lendemain de l'AVC quand j'ai été prévenu et demandé pour m'en occuper, elle bougeait mieux, mangeait, se déplaçait juste en boitant un peu de l'arrière-train et durant toute la semaine qui suivit (jusqu'à ce jour), on pu remarqué d'autres améliorations ci et là.
(elle fut aussi suivis par son véto, no prob là-dessus)
Mais voilà, l'évidence est là, sous mes yeux à moi. Les soins, l'énergie, tout ceci a une limite bien présente quand on essaye d'aider les uns et les autres à guérir ou vivre mieux avec leurs douleurs: la limite du corps, la limite de ce qu'il peut accepter et la limite du chemin de vie. Si il doit s'arrêter, il s'arrêtera, vous ne ferez que vous échinez jour après jour à repousser cette échéance, mais au moindre faux pas ou à la moindre distraction, ce qui doit partir, partira.
J'aborde ça avec un peu de tristesse, certes, mais aussi tout l'amour que je peux dégager envers la visonne et sa propriétaire pour la suite. Un deuil n'est jamais agréable à endurer.
Il faut être conscient de ces limites, nous ne sommes pas magiciens ou même comme dans les films à pouvoir ressuciter tout ce qui nous tombe sous la main. Il faut écouter, savoir s'arrêter et dire non quand ce n'est pas nécessaire ni utile, accompagner ce qui doit partir pour que le départ se fasse dans de meilleurs possibilités.
Ce phénomène me servira de leçon ou plutôt, d'avertissement, quand je ne le sens pas, je ne dois pas m'engager. Ou alors prévenir, ce que je peux faire ne sera que du temporaire, réglez vos affaires pour la suite car quand l'énergie du soin se dissipera pour que le corps reprenne la marche, il est probable que ce dernier refuse de se relever.
Entant que guérisseuse je n'ai jamais eut de cas pareil sur des Hommes, on a pu me proposé des soins sur des parties du cerveaux ou des membres ou même des organes sans que cela ne me fasse peur. La démarche est simple et mes patients ont toujours une moyenne d'âge assez éloigné de cette "dead line" (sans jeu de mot malsain.).
Après, un accident de la route, un crouton avalé de travers, rien n'est éternel et rien ne restera sur terre de manière éternelle. Nous ne pouvons ingérer ou donner ou même accepter qu'une quantité précise d'énergie pour notre guérison, une fois cette quantité atteinte, il n'est pas nécessaire de s'acharner sur un cas qui fera une overdose de vos soins.
J'ai presque peur d'avoir fait de l'acharnement énergétique, même si j'ai toujours pensé à des soins doux et plus faible pour les animaux, ils ont un système énergétique plus "fébrile" et des limites - sur de petits rongeurs par exemple - marqué et restreinte par rapport à des corps d'Hommes.
Je voulais rajouter ce genre de propos sur M&M et sur les soins, beaucoup de gens pensent qu'on peut tout faire, tout combattre, tout guérir, oui, dans une certaine limite, celle du patient et de son corps. Si ni l'un, ni l'autre, n'accepte votre intervention ou est trop fatigué pour faire le processus de guérison, vous n'y changerez rien.
C'est un peu fataliste, mais je pense qu'avec le temps et un peu de méditation, je découvrirais -comme vous- toutes les subtilités cachés derrière ce genre de propos.
Quand on est conscient des limites, on peut faire mieux, beaucoup mieux
Bien à vous et merci de m'avoir lu,
Myst'