Rappel du premier message :

Bonjour.
Depuis quelques remémorations de rêves et depuis cette brise sur le visage, mes anciennes pulsions reprennent le dessus.

- Envie de mordre, de griffer.
- Je me mord les joues a me faire saigner.
- Envie d'être au dessus des autres, d'être "libre" et parfois même de faire du mal a autrui.
- Plus réactive en cette nuit de pleine lune.
- j'ai du mal a rester sans bouger, sans gratter avec mes ongles ma peau/bois/ tissus qui passe à porté.
- Très souvent la chaire de poule aussi. Je cherche la chaleur humaine ou me couvre beaucoup car revenue frileuse comme si j'étais nue en étant habillé. Je recherche l'eau chaude. J'ai froid de ma propre peau en fait ....

Je vous avoue que je préférais quand ces états étaient enfouis. Qu'ils ne faisaient plus parlé d'eux et que j'avais réussi a les dominer.
Mais la je n'y arrive plus. Depuis 2 jours.
Je peux être tendre et d'un coup martyriser le corps de la personne qui est a mes cotés. Et en prendre du plaisir

Pourquoi vous raconter cela ?
Pour chercher un peut d'aide. Si jamais vous avez de quoi me conseiller, je suis preneuse!

Merci

Ce ne sont que des avis et il n'y a aucune méchanceté. Les propos de Chaos sont peut-être rudes mais ont été les bons sur ces idées et selon son avis. Enfin bref... Je vais pas faire l'avocat du diable, à chacun son avis.

Je comprends ton résonnement et le reste, je donne aussi le mien et des hypothèses.
Je comprends aussi que lâcher-prise sonne comme "lâche-toi et laisse agir", je ne vois pas ça sous cet angle. Je pense qu'un besoin de méditer et d'enlever les préjugés sur ces actes et les conséquences possibles soient nécessaires pour savoir d'où vient ceci, pourquoi et comment cela se manifeste, d'en voir le point d'origine. Bref une bonne vieille descente intérieure pour comprendre.

Je ne dis pas de lâcher-prise dans ces moments, je pense qu'à l'écart, toi, dans une position méditative et zen, tu pourrais éventuellement penser à cette méditation et ce lâcher-prise. Surtout ne pas te culpabiliser de ces actes qui, personnellement, m'arrive aussi. J'ai appris à contrôler et comprendre ces choses en allant au point d'origine de ça.

C'est comme des travers ou des difficultés que l'on peut avoir qui donne naissance à des comportements biaisés "mal" et "mauvais" dont on a peur. Combattre quelque chose de violent, donc répondre par de la violence mais à notre égard n'est pas forcément la bonne solution ^^'

Voilà ce que je conseillerais et comment je vois les choses.
Le résoudre... Non, le problème étant une partie de toi, je ne vois pas pourquoi tu devrais voir ça comme une monstruosité. Je pense qu'il faut passer outre ce besoin significatif de violence et ces comportements pour .... Travailler dessus.

Si la racine viens d'un totem ou d'une représentation ou d'une attache plus/moins à quelque chose d'animal, alors il faut voir les choses de manière pragmatique. Les animaux n'ont pas ces comportements là pour le plaisir ni pour jouer, ça a des significations plus antérieurs et plus profondes.

Je me la joue psy de comptoir, mais c'est mon avis.

Ce n'est pas une excuse de dire "c'est mon totem j'y peux rien." contrôler un totem ou vouloir "maîtriser" un totem et ces pulsions c'est refuser le message caché derrière ces pulsions qui peut y avoir et montrer un beau "fuck" à l'enseignement possible qu'il peut y avoir. Autant de la part d'un dieu, d'un gardien, d'un esprit guide et j'en passe.

Je ne suis pas inconnue à ce genre de chose, je donne à la fois mon avis, mes hypothèses et des solutions que je continue d'appliquer quand j'ai de nouveau ces comportements. Loin d'être parfaite et de fonctionner à 100%, cela m'a au moins permise d'arrêter d'avoir des absences et autres.

J'espère que mon message sera pris comme il doit être, avec toute ma sympathie et la douceur que je peux donner dans un message.

Bonjour.
J'ai fais une méditation au temple de la lune. Voila la visualisation

"Cela ce passait de nuit. Une grande lune pleine qui éclairait bien la première plage. Le sable était fin, avec des coquillages un peut partout. Beaucoup de rose sur les coquillages. Des Bernard l'ermite aussi. La mer est calme, avec des ondulations dessus. je suis rentrée lentement dans l'eau. J'étais habillé d'une longe robe de velours pourpre. L'eau avait la même chaleur que l'air. Pas de changement, pas la sensation d'être mouillé. Je respirais normalement, lentement. Il y avait des roches au fond, la pente était douce. Je voyais les algues qui suivaient le courent mais je ne ressentais rien.
Je remonte vers la seconde plage. La même que la première avec des palmiers.
Je vois la foret. Elle est sombre mais pas effrayante. Je me clisse dedans et marche sur des feuilles de palmes. Je ne me fais pas mal.
La je vois le temple. Un temple Maya. Vieux. Les pierres qui le compose sont en mauvais état. La nature a repris son droit. Il y a des racines qui font des trous dans les roches, de l'herbe, des petits arbres. Les marches ne sons pas abimés par contre. On voit le temps qui c'est écoulés dessus mais rien de difficile a gravir.
Pour la saison je pense que cela ce passe en été. Je ne supporte pas le froid alors je l'aurais sentis. et puis ça "sentait" l'été.
L'entrée principale du temple était derrière un Autel. Il était propre. La grande table en pierre ne s'était pas brisé même si le temps avait joué son œuvre. Quelques craquelures dessus mais rien de plus.
Je passe l'entrée et je me retrouve dans une grande salle. Avec beaucoup d'or. des bijoux au fond, loin devant moi, des grandes statues animales mais je ne me souviens plus de quel genre. j'ai crus voir un minotaure. (Peut être celui de mon rêve ou peut être étais je influencé par ce dernier. Même si je n'y pensais plus lors de la méditation)
Il y avait des rideaux sur les murs. Des rideaux qui ne donnaient sur aucunes fenêtres. Ils étaient très long et en très bon état. Comme neuf. Ils étaient rouge foncés.
Je passe derrière le rideau mais il n'y a pas de portes. C'est un petit couloir qui donne de nouveau sur une pièce ronde mais plus petite.
Beaucoup de tables aussi dont une centrale avec une nappe de la même couleur que les rideaux. Elle avait l'air d'être en sois.
Derrière cette table se trouvait une dame vêtus également de rouge. Elle était aveugle mais extrêmement belle.
Je m'avance vers la table. La dame me parle mais je ne l'entend pas. Ses lèvres bouges et me tend deux présents.
Un collier avec une pierre rouge comme un rubis et une coupe en or. Avec des pierres vertes, rouges et bleu a son pied et une scène gravé dessus. Je ne sais plus ce que s'était.
Je prend les présents, le pendentif dans la main gauche et la coupe dans la droite. Coudes collés contre le corps et en angle droit pour que mes poignets soient droit.

Et la vision a été flous. Et j'ai fini ma méditation."


J'ai fais par la suite une autre méditation juste avant de l'endormir. Je n'ai rien visualisé, rien sentis a part le froid qui me rongeait. J'ai de nouveau allumé une bougie pour me réchauffer. J'avais l'impression d'aspirer sa chaleur par les mains et je ne savais plus si cela me chatouillait ou me faisait mal.
Ce matin je me réveil ... La première couche du drap de protection de mon coussins était déchiré dans le sens de la longueur. Un déchirure de 10 cm environ.

C'est con mais j'ai rêvé j'étais nue dans la foret, je marchais vers le lac, je le voyait au loin.
Je tendais ma main vers lui comme pour l'attraper mais je n'y arrivais pas. Je marchais sans avancer.
On ne me retenais pas mais je n'avais plus la force de marcher. Fatiguée, froid et les membres qui me faisaient mal (chevilles, poignées, cotes, bassin).
Je respirais par la bouche car essoufflée et je voyais de la vapeur en sortir. Je m'écroule au sol, tête sur le coté, plus de visibilité vers le lac donc. Je sentais les herbes me caresser les flancs.
Je remet ma tête droite alors que je suis a plat ventre et la je vois mes loups, tous assis. Me regardant et attendant. Ils étaient entre moi et le lac. A une certaine distance je n'arrivais pas a les toucher. J'essayais de les appeler pour qu'ils m'aident mais ils ne bougeaient pas. Il me regardaient. Ma main droite tendus vers eux, la gauche qui s’enfonçait dans la terre car j'essayais de toutes mes forces de ramper vers eux.
Et j'ai sentis que je m'étais évanouie et je me suis réveillé.

Pour la méditation je n'en connais pas l'usage, donc je ne puis donner un avis.

Pour le rêve, tu t'évertue en vain à aller chercher une "sérénité" que tu ne pourra pas atteindre. Et de même pour les Loups. Tu va vers eux uniquement une fois qu'ils sont apparus.

A mon avis toute ton histoire n'est autre qu'un choix à faire: tu t'assume vraiment comme tu es et comme tu dois devenir, ou tu garde tes défenses et ton contrôle et tu va finir par t'épuiser.

Mais ce n'est que mon avis, comme on me le rabâche régulièrement.

Assumer c'est bien et ce contrôler aussi.
Il n'y a qu'une affaire que je n'assume pas. C'est de faire mal a ceux que j'aime.
Que ce soit mentalement comme physiquement. Ça et juste ça je ne l'assume pas.
C'est un non direct et définitif. Ce n'est vraiment pas mon "trip" de causer du tord aux personne en qui je tiens et ça ne le sera plus jamais.

Après le reste, la violence tout ça c'est très bien intégré. Faire du mal a des gens que je connais pas que ce soit physiquement ou "mentalement" je m'en fiche. (comme tout le monde je présume)
Ça peut même me plaire suivant la situation. Me réjouir de leurs malheurs, de leurs souffrances.
Ce n'est qu'un exemple de "violences" assumés qui doit être rejoins pas beaucoup de personnes bien entendu.
Nous suivons presque tout le temps le même schéma.

Je ne veux pas devenir le monstre que j'étais a mes 18 ans. A faire pleurer ma mère tous les jours.
Si je dois m'épuiser ... Soit. Finalement je préfère être vidée que de revivre des choses et me remémorer un passé que j'aimerais bien oublier même si cela m'a fait "grandir".

Edit: J'avoue que je ne sais même plus dans quel but j'ai posté cela, si s'était vraiment nécessaire ... Au final ...

Sauf qu'encore une fois tu te focalise clairement sur une chose sans réellement voir l'ensemble.

Soit. C'est ton droit. Mais dans ce cas ne viens pas de mander de l'aide si tu n'es pas capable de faire ce qu'il faut faire et si tu reste accroché à ta petite branche.

Et en passant, ce n'est pas ce coté animal qui fait souffrir tes proches, c'est juste toi et tes réactions face à ça.

On ne doit pas avoir la même vision et je dois être sacrément bornée aussi.

Quel est l'ensemble ?
Je ne vois qu'une sphère regroupant des sentiments, des émotions, des pulsions, des ressentis, des peurs etc.

Heureusement que c'est mon droit. Être capable de faire c'est être capable d'assumer comme tu le dis si bien et je n'ai pas envie de me répéter de nouveau sur la chose.

Et tu toujours capable de faire ce qu'il te semble être juste ? Dans n'importe quel circonstance ? Même si tu devais faire du mal a autrui et a ta famille ?
Si oui, je t'admire et te traiterais même de fous.

Je pense qu'il faut sortir de ce nombrilisme. Se faire du bien c'est ... bien... Mais il faut prendre en compte ceux qui nous entours quit a s'accrocher à une petite branche.
J'ai une citation en tête d'un coup.
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres."

Chaos a écrit:

Et en passant, ce n'est pas ce coté animal qui fait souffrir tes proches, c'est juste toi et tes réactions face à ça.

Ha d'accord. Je comprend pas. Donc lacérer mes proches, c'est moi ? Ou mon coté "animal" ?
Non parce que si je dois faire un lâché prise, assumer mes actes pour me sentir mieux je dois laisser sortir la bête. Mentalement comme "physiquement" finalement.
En gros c'est ça ? Ou du moins je le vois comme ça.
Du coup qui fera le plus de mal ? La bête ou moi ? Si je la laisse sortir ce sera moi en effet. Ce sera de ma responsabilité. Mais en même temps çe sera l'animal puisqu'il ne doit pas y avoir de contrôle.

A la base, il me semble que ça pouvais se lire dans mes réponses, je voulais qu'on m'aide a me canaliser. Pas a faire l'inverse.

Et pourquoi ça serait deux choses différentes ?

Se faire du bien, être nombriliste, je ne te parle pas de ça. Je te parle justement de ne plus être cette menace que tu semble être aujourd'hui pour tes proches.

J'ai eut aussi une grosse période ou je voulais mordre, griffer, déchiqueter les gorges de certaines personnes, juste pour le plaisir de sentir sous mes griffes la chair se déchirer, sentir entre mes crocs le sang se déverser dans ma gorge.

Et aujourd'hui (et depuis un long moment) je n'ai plus ces crises. J'ai accepté, j'ai découverts, et je ne suis pas rester là à tout nier en bloque.

Être capable à tout les coups de le faire, je ne pense pas. Mais traite moi de fou, car oui, comme tu as pu le voir ici, si il y aune chose à faire ou à dire je le fais ou le dis. Qu'importe les conséquences.

Oui mais, si j'ai bien compris tes dires. Pour ne plus être la menace. Il fait que je me laisse aller.
C'est bien cela ? Ou alors je n'ai pas compris ces dire:

Chaos a écrit:

Justement, pourquoi ne pas vouloir rebasculer ? Et justement si le problème n'était pas là où il est sensé être ?

Genesis a écrit:

Je suis d'accord avec Chaos, essayer de maitriser, combattre, dominer n'ai pas une bonne solution. Pour moi, elle implique un rapport de force, sans équilibre. Pour moi, tu devrais plus tenter d'accepter cette partie de toi, de justement la laisser s'exprimer.

Chaos a écrit:

La meilleure maîtrise se fait par le lâcher prise.

Et le reste je ne retrouve plus ...

Soit pour le fou.

C'est en relisant les propos de Mistake que j'ai eu un flash.
Il n'y a pas si longtemps j'ai fais un lâche prise avec l'aide de la musique.
Je crois l'avoir marqué sur le forum.
Je ferais un édit que je l'aurais retrouvé.
Je m'excuse j'ai une mémoire assez limité en ce moment. Les infos arrivent au dernier moment.


Edit: J'ai retrouvé le lien.
http://www.magiemetapsychique.org/t9137-experience-voyage-interieur-par-la-musique#88857
D'un coup j'ai un doute a son utilité de le rappeler ..
Tant pis.

Pas de soucy pour la mémoire.

En effet, à mon sens la véritable menace est que comme le dis Genesis, tu es en train de devenir une cocotte sous pression. Tu renie, tu enferme, tu maitrise, tu expulse, tu force, tout ça pour être "normale" et par peur de reproduire ton passé.

Sache que plus on a peur d'une chose, plus elle a prise sur vous (ceci dis en passant).

Donc comme l'a dis Mistake, prends du temps à toi, des méditations à toi, pour explorer qui tu es, ce qu'est cette partie, pourquoi elle se manifeste, pourquoi elle est là.

Et c'est pas en mettant les poings sur la table et en hurlant sur les Entités que ça se fera (pour reprendre un conseil donné ici). Si tes Entités sont un poil comme les miennes on te répondra de te bouger le derrière pour les trouver tes réponses.

Donc en résumé, et pour redire encore mon propos, ton problème n'est pas ces "crises", mais ta façon de les gérer, de les comprendre et de les rejeter.

Oui. Une cocotte sous pression. C'est bien imagé.
En fait je crois aussi que je suis lacée de ne pas avoir se que je désir le plus. C'est à dire un chien.
ça doit jouer la dessus également. Être une partie du problème.

Oui une méditation.
Pour ce qui est du point sur le table, je vais prendre la défense d'Eona.
Ses propos ne sont pas de crier sur des entités, même si d'un œil extérieur au miens, on peut le lire ainsi. Ces propos sont juste la pour me détendre et j'avoue qu'elle a réussi plus son travail. Alors que j'étais en mal, elle a réussi a me faire sourire et même rire. et pour cela il faut la connaitre et savoir la lire.
Elle a juste dit que l'aide de mes entités pourrait être utile et je la rejoins sur ce point.
Mes entités sont douces, me forcent a réfléchir sans m'envoyer sur les roses car lorsque je demande quelque chose elles me répondent en laissent un vague. Mais j'obtiens toujours un début de réponse.