Bonjour, bonsoir, bref, aucune importance x)

Ayant lu quelques posts sur le sujet, j'ai décidé, moi aussi, de vous faire part d'une de mes nombreuses expériences avec mon totem, le loup.

Donc, je méditais tranquillement, dans la fôret qui est maintenant devenu une sorte de parc pour sportif (Oui, l'homme détruit tout hein.) à vrai dire, je déprimais un peu. Alors il est venu et a commencé à pousser mentalement ma tête avec la sienne à plusieurs reprises. En voyant mon absence de réaction, il s'est reculé un peu, a pris de l'élan, et m'est rentré dedans au sens propre du terme.
Je me suis retrouvée dans son corps, à courir à vive allure dans un champ, sentant le air froid s'engouffrer dans les chemins tracés par mon pelage, l'herbe mouillée se glisser entre mes coussinets, mes griffes se plantant dans la terre humide, mes muscles se contractant et se relâchant à chaque mouvement, ma respiration suivant le rythme de mes pas. Arrivés à la lisière de la forêt, je fus surprise de ne constater aucun ralentissement de notre allure, malgré les arbres, racines et buissons ne nous laissant que peu de marge pour les déplacements latéraux. En un quart de seconde, je pouvais mémoriser chaque détail, chaque branche, chaque feuille, chaque élément de cette forêt se trouvant dans notre champ de vision, et je compris que c'était comme ça qu'il pouvait maintenir son allure sans jamais se cogner contre un obstacle. L'air, grâce à la protection de la forêt, me sifflait quelque peu moins aux oreilles, me permettant ainsi d'entendre cette forêt vivre. Des oiseaux chantant un air joyeux, quelques biches non loin de là s'abreuvant à un point d'eau, quelques insectes volants que je ne saurai définir, jusqu'aux pas des fourmis sur le sol, grimpant sur les arbres. Je humais chaque senteur qui me parvenait au museau, mais tout cela étant nouveau pour moi, je ne les reconnu pas. je pouvais sentir pleinement la forêt vivre, le monde s'agiter autour de moi, la Terre battre son plein. Nous nous arrêtâmes de courir, continuant au rythme d'un simple trot en suivant un cours d'eau débouchant sur une petite cascade, où nous nous couchâmes sur un rocher, et il mit ainsi fin à ce sentiment de liberté en me renvoyant à mon propre corps. Je rentrai donc chez moi l'esprit libre et le coeur léger, et j'attrapai au plus vite un bon gros steack pour le remercier.

Je vous avoue ne pas avoir tout détailler, histoire d'éviter le pavé.

Sur ce, merci de m'avoir lu, et au plaisir de vous lire. (:


H.s : Je ne vois toujours pas l'utilité de mon habitude de signer, mais bon, c'est une habitude.