Bonsoir à tous ! Je tenais à vous raconter un rêve que j'ai fait il y a peu. J'ai déjà fait plusieurs rêves "marquants" de ce genre, mais celui-ci les surpasse tous.
J'emploie la première personne, mais ce n'était pas "moi" dans ce rêve. J'aurais dû noter la date du jour où je l'ai fait... C'était il y a une semaine ou deux, à tout casser, c'est tout frais.
Je me souviens d'une vieille bâtisse désaffectée en béton, éclairée par des lucarnes ou des fenêtres brisées d'où pendaient des espèces de voiles translucides. Je suis en compagnie de deux hommes, deux frères il me semble. Et un lien ambigu m'unissait à l'un d'eux, le cadet. Je sais pas trop si j'entretenais une romance avec lui, ou si j'en étais éperdument amoureux.
Puis, des sacs gris, disposés en piles dans une pièce adjacente. Des sacs de sable. Puis, une livraison de caisse en bois remplies d'armes de toutes sortes, je crois qu'ils étaient trafiquants. Et soudain, le cadet s'empare d'une arme (me souviens plus trop si c'est un fusil ou un revolver), et moi tout aussi vivement, je saisis deux armes de poing. Des coups de feux retentissent, et je le vois encore s'étendre contre les sacs de sable, atteint à la poitrine.
Puis, un procès. Menotté, vêtu d'un uniforme orange prison et encadré par deux flics, je suis condamné à une peine d'emprisonnement (perpétuité ou pas, je ne sais plus). Je vois encore la cour d'assise et le magistrat. Et une phrase qui résonne, avec une voix indignée et furieuse "Et moi j'ai fait de la taule !". (bon, peut-être pas la perpet', du coup...?)
Je me souviens aussi des émotions et des sentiments, durant ce rêve. L'attirance que j'éprouvais pour le cadet (et qui était réciproque), puis la perte de l'être aimé qui survient sans qu'on sache pourquoi. La haine de l'aîné... Il y avait déjà de l'animosité, avant la fusillade. Lors du procès, je vois encore son visage tordu par la rage. La culpabilité, la souffrance, et un étrange sentiment d'injustice.
Mais le plus étrange, c'est que je me suis réveillé avec la réelle sensation d'avoir tué quelqu'un ! Bon, ça s'est dissipé au cours de la journée, mais durant toute la mâtinée, j'ai été rongé par la culpabilité et ce sentiment atroce, c'était comme si on avait perdu une chose qui fait de nous des gens biens. Comme si notre coeur était déchiré et noircit de part et d'autre.