Aux creux de la forêt, un enfant assoupi,
Tout près d'un grand chêne, il reste blotti
Par les branches de l'arbre, il fut recueilli,
Ces yeux s’ouvrirent et l'enfant vit la nuit.

Son visage était pâle,
Ces beaux yeux écarlates,
Regarda les jeunes arbres,
Qui l'avaient porté jusque là.

Le jeune homme venait de naître,
A un âge de quinze ans,
Cet enfant né de la Nature,
Avança tout en chantant.

Sa douce voix berçait le vent,
Comme les elfes de ce temps,
Qui possèdent en eux,
La protection venue des cieux.

La Nature les protège,
Contre la sombre clarté,
Qui émane des villes,
Qui veulent les tuer.

Un bruit vint des champs,
C'est alors que le jeune enfant,
Sentit, un arbre de ses branches,
L'envelopper en chantant.

Le jeune homme ne comprit,
Pourquoi il se détendit,
Émanant de son être,
L'appartenance du corps d'elfe.

L'arbre prit la parole,
Toujours avec sa voix non-folle,
" Je suis maintenant là jeune elfe,
Je suis prêt à te protéger mon frère.

La Nature t'a donné vie,
Ici dans le creux de mes racines,
Et je me dois dès aujourd'hui,
T'offrir aide pour ta vie"

L'elfe sentit l'arbre pleuré près de lui,
Le prit alors dans ses bras,
Et donna douceur et joie,
D'avoir à la naissance un protecteur défini.

Un homme arriva d'un regard froid,
Apercevant le jeune homme, l'enfant
S'interposa pour comprendre le droit
Que l'homme à en cette nuit de printemps.

L'elfe avança
Mais le vent l'arrêta,
"Trysel ne fait pas cela,
Cet homme te veut du mal."

A ces mots l'elfe se calma,
Trysel était-il lui même ?
Cela il l'ignorait tout à fait,
Mais au vent il pensa.

Peu à peu il recula,
Tout en voyant l'homme d'en bas,
Leva ses maigres bras,
Et les sylphes appela.

Ces dernières par un vent,
D'une force immense,
Le chasseur emporta,
Loin, bien loin des bois.

Une fois tempête calmée,
L'elfe retourna près de l'arbre,
Qui le prit dans les branches,
Pour le réchauffer.