Rappel du premier message :

Qu'est-ce qu'une Poupée-Garde ?

La poupée garde est une poupée programmée pour une seule et unique chose : La protection d'un être ou d'un lieu. Contrairement à la Poupée-Vie, elle est incapable de représenter le moindre signe d'animosité, ni même d'avoir recours aux interactions (pas d'accès au langage...). La poupée n'est donc qu'un réceptacle, contenant un égrégore suffisamment puissant pour assurer la protection d'une zone précise ou d'une personne. Dans le second cas, il serait préférable qu'elle soit constamment avec son protégé, et donc particulièrement petite, pour qu'elle puisse par exemple tenir en poche.

Comment se façonne-t-elle ?

Il n'est pas obligatoire de " construire " soi-même sa poupée. Une simple petite peluche (personnellement, j'aime bien utiliser des poupée-Chibi) peut faire l'affaire. Cependant, si vous possédez des dons particulier en couture, sculpture et que vous êtes plein de motivation, c'est bien mieux de la faire soi-même, la magie ne sera que plus efficace.
Il peut être très intéressant aussi de la rembourrer d'herbe magique, ou d'y rajouter une pierre. Si vous n'avez rien de tout ça, de la ouate ou du coton fera l'affaire. De toute façon, ce n'est pas réellement la matière qui la constitue qui est importe, mais ce qu'on y rajoute ! Pour vous faire une idée, j'ai lu que certain sculptaient leur poupée dans des pommes de terre... Vive l'odeur ! Mais revenons à nos moutons ! Si vous désirez protéger une personnalité,  il est important d'avoir son accord et un " morceau " de cette dernière (oui, oui, un morceau). Cela peut être un cheveux, du sperme, du sang sur un porteur sain et même des rognures d'ongles. L’échantillon doit être DANS la poupée, ou en tous cas fermement collé à son poitrail. Durant une ou deux semaine, remplissez-là tous les jours d'énergie et répétez-lui souvent des phrases telles que " Ta mission est de protéger (prénom...) ". Aussi, donnez un nom à votre poupée. Il peut être simple, c'est sans importance, mais le fait de lui donner une appellation et de lui répéter son rôle façonne déjà l'égrégore qui va l'habiter. Aussi, durant ces quinze jours, élancez des incantations telles que :

(Admettons que l'égrégore s’appelle " Y ".) :

Y, ton rôle est de t'assurer que (prénom...) soit protégé.
Sous ses trois distorsions.
De plus, tu es en pleine transformation.
Ton unique pouvoir est la protection.
Car c'est pour cela que je te crée.
Et bientôt, tu seras entièrement programmé.

Finalement, le jour viendra où elle devra prendre un vrai départ et commencer à agir. Mais ce jour, c'est vous qui le déciderez. L'égrégore ne sera réellement actif que lorsque vous lui énoncerez de vous-même, toujours dans une incantation, bercée par des bougies blanches. Comme incantation, je propose :

(À répéter 3 fois.) :

Te voilà fini et bien formé.
Ta formation est terminée.
Tu es maintenant prêt.
Pour la mission qui t'est destinée.
Ainsi soit-il.


À présent, parlons de la Poupée-Garde qui servira de protection d'un lieu. La conception reste identique,  ou presque. La seule éventuelle différence est qu'il faudra insérer dans la poupée quelque chose rappelant le lieu, sinon,  c'est juste le phrasé qui change. À la place de dire : " Tu dois protéger... ". Dite-lui par exemple : " Protège les environs de... "
Naturellement, les incantations changent elles aussi. Voici un exemple d'incantation quotidienne :

Y, moi, ton créateur, te programme afin que la protection de (endroit...) soit assurée.
Lorsque je t'y abandonnerai, ta magie devra opérer.
Et tous ses environs devront être préservés !
Ainsi soit-il.

Pour l'incantation finale, je vous propose :

Y, il est temps pour toi d'accomplir ton destin.
Ta formation est terminée,  tu es porté vers le bien.
Dès que tu seras posé sur le lieu énoncé.
Ta puissance devra opérer !
Y, je veux que (endroit...) soit protégé.
Car tel est mon souhait !
Ainsi soit-il.

Voilà pour les poupées-garde. Il se peut que par la suite, je trouve des façons de les améliorer, je posterai alors un nouveau sujet. Aussi, je ne l'ai pas précisé, mais selon la dose émise durant l'étape préparatoire, il peut être intéressant de recharger la poupée de temps à autre (tout les 6 mois par exemple), ou plus radicalement, de la remplacer.

Que pensez-vous de cette première fois ?
Des commentaires, des améliorations ? N'hésitez pas !

Hatchik0o

Donc si elle me protège, elle ferai le mal, mais les autres me font du mal alors elle fait pas le mal.
Donc c'est du "blanc".
Mais si je lui demande de faire du mal au autres pour mon bien c'est du "noir" car celons la perspective de quelqu'un, la personne n'aimera pas que l'on fais du mal au gens ou a lui même. Et de plus, elle peut devenir incontrolable !!! En tout cas si elle ne m'obéis plus je la brule. :P 
En faite, je demande si c'est blanc ou pas parce que j'ai pas envie que Dieu soit trop faché contre moi ou que le diable hante ma maison.

merci j'adore ce rituel

Pour des compléments d'informations, il y a le livre "Encyclopédie du Chamanisme" de Pierre Manoury qui décrit une méthode de confection et de charge des dagydes. Son procédé est assez complet quoiqu'un peu long mais j'aime bien son principe de charger la dagyde (autre nom des poupées) en fonction des 4 éléments (le quadripoles comme le définit Bardon) mais bon, chacun fait comme il le sent et l'important est que cela soit efficace. Perso, je trouve que les rituels magiques, c'est un peu comme la cuisine, je m'inspire des recettes mais j'adapte, je suis mon instinct.

Blessed be

Bon, deux p'tits ressources :

1) Tiré de Le site de Melmothia
L’envoûtement par Dagyde, par Catherine Flusin-Gerber
Déposé par Melmothia dans 19 septembre 2010 – 17 h 14 min2 Commentaires
Cet article compile quelques extraits de l’ouvrage Le mystère des envoûtements, par Catherine Flusin-Gerber, De Vecchi, 2009.

Le mot « envoûtement » est basé sur la racine latine vultus (la figure, le visage, la face), Il désigne en fait les figurines de cire ou d’argile intégrant souvent des éléments du sujet (cheveux, ongles, sang, salive, sperme…) utilisées dans l’Antiquité pour la pratique des rituels, Le terme francisé est devenu voult. C’est celui que l’on retrouve le plus souvent pour désigner le support d’envoûtement. On trouve souvent également dans la littérature ésotérique contemporaine le terme de dagyde, qui désigne une poupée de tissu ou de cire (dagus, udos, grec ancien : poupée magique).

[…] Le mot « dagyde »apparaît dans la littérature du XIXe siècle où il remplace celui de « voult ». Il s’agit pourtant d’un terme grec ancien. Au début du IIIe siècle av. J-C, Théocrite, dans son poème Pharmateucria (« Idylle des sorts », souvent appelé aussi La magicienne) qui prend la forme d’une prière à Hécate, utilise le mot « dagus » pour désigner une poupée sorcière destinée à jeter des sorts (Théocrite, Idylle,II, I 10). Le texte le plus précis définissant la dagus comme poupée sorcière est d’Hesychios d’Alexandrie qui écrivit un Lexique (dictionnaire) au VIe siècle de notre ère. À Athènes, le terme servant à désigner les poupées de cire est « plangôn ». Le mot « dagyde » fut intégré au Complément du dictionnaire de l’Académie française en 1847.

[…] L’envoûtement pratiqué par l’intermédiaire d’une sculpture d’argile encore de bois, de cire, ou de tissu est probablement le type le plus ancien, puisqu’on peut le faire remonter au paléolithique supérieur, c’est-à-dire il y a environ 35 000 ans. C’est également le type le plus utilisé sur toute la planète après l’envoûtement direct. On y a recours aussi bien pour les envoûtements maléfiques (maladies, accidents, morts) que pour les envoûtements de guérison (il s’agit alors plutôt de transfert), ou encore de magie amoureuse.

On parle également d’envoûtement par statuette, poupée ou encore voult. Le principe est d’utiliser la figurine comme intermédiaire et focalisateur de la volonté du sorcier (on parle parfois de condensateur, ou encore de matière condensatrice), en rendant celle-ci active en l’assimilant à la victime par divers procédés qui vont de la simple nomination à l’inclusion d’éléments corporels.

L’envoûtement commence par la fabrication de la figure. La tradition médiévale, probablement inspirée par la kabbale juive, fait qu’aujourd’hui encore la dagyde est généralement modelée dans de la cire. Mais elle peut tout aussi bien être en bois, en pâte à modeler ou, comme dans la tradition chinoise, en papier ou en paille tressée. La phase de fabrication peut se faire, selon la tradition suivie, soit n’importe quand, soit au contraire en respectant les alignements célestes en fonction de l’action recherchée (voir le chapitre « Les concordances » dans l’ouvrage Le Mystère des envoûtements). Acheter une poupée toute faite dans le commerce est un non-sens, la fabrication faisant partie intégrante du rituel, et surtout la sensibilisation de la dagyde, impliquant l’intégration d’éléments particuliers à celle-ci. l’essentiel est que la concentration de la sorcière soit totalement tournée vers ce qu’elle est en train de réaliser.

La statuette sera de préférence sexuée, mais ne doit pas nécessairement ressembler réellement à la victime. La plupart des statuettes antiques n’ont d’ailleurs qu’un visage à peine ébauché. Certaines sorcières incorporent à la figurine des éléments destinés à amplifier le maléfice (insectes, plumes, crachats, fragments d’os, etc).

L’étape suivante consiste à sensibiliser ou encore personnaliser la figurine. On emploie souvent le terme d’animer au sens premier du mot -animus : âme. Elle débute généralement avant la fin même de la première étape, par l’intégration d’éléments corporels de la future victime (cheveux, poils, rognures d’ongles, sang ou menstrues, sperme, salive) et se poursuit en gravant le nom de la personne visée sur le corps de la statuette, ainsi que sa date et éventuellement son lieu de naissance, en habillant celle-ci avec du tissu pris sur un vêtement ou un accessoire lui appartenant (lingerie, bas, mouchoir), en y ajoutant un bijou personnel ou un pendentif représentant son signe zodiacal, voire en la faisant baptiser. Un portrait photographique récent peut soit être placé à l’intérieur de la figurine, soit être intégré au visage de celle-ci. De même, une lettre manuscrite ou encore un dessin peut être un « témoin » intéressant. De plus en plus souvent. Les sorcières intègrent à leur voult des huiles essentielles, des plantes ou encore des pierres en rapport avec le but recherché. Les adeptes de la numérologie et/ou du tarot peuvent également utiliser une des lames majeures pour identifier la personne. Le prénom et le nom ou bien encore la date de naissance, fournissent selon le principe habituel de la numérologie un chiffre compris entre 1et 22 (le nombre de lames majeures) correspondant à une des cartes recherchées.

Au cours de la dernière étape, on procède à la charge ou au transfert proprement dit : l’envoûtement de la dagyde. L’image qui vient immédiatement à l’esprit est celle des aiguilles plantées dans le corps miniature. Elle correspond effectivement à ce que l’on fait dans le cas d’un envoûtement maléfique visant à rendre la victime malade ou stérile, ou encore à la tuer. Toutefois, dans le cas d’envoûtement d’amour ou encore d’aide à la guérison, il en va tout autrement. Dans le premier, on oint la figurine avec des huiles spécifiques sur la région du cœur et autour du mont de Vénus, et dans le second la zone malade. Dans le cas d’une aide à la fécondation, l’huile est remplacée par du sperme. Le plantage d’aiguilles n’est pas le seul supplice que l’on peut pratiquer. Les entailles, les brûlures, les coups et les souillures sont également employés.

Cette opération s’accompagne de paroles exprimant clairement la volonté de la sorcière. Tout comme pour les concordances, ces paroles et les gestes qui les accompagnent (tracé de cercle, fumigation, allumage de bougies, etc.) dépendent fortement de la tradition à laquelle la sorcière se rattache. Dans la sphère des gens du Livre (chrétiens, juifs et musulmans) des extraits de la Bible, de la Torah ou du Coran peuvent être utilisés. Les kabbalistes feront appel aux 72 anges servants : les satanistes invoqueront les démons de la Goétie ; les énochiens se serviront des tables de John Dee en demandant l’aide de l’Heptarchia Mystica et en gravant divers sceaux sur le voult ; les néo-païens se référeront plus facilement à des divinités antiques ou à des esprits de la Nature en reprenant d’anciennes prières, en les adaptant à leurs besoins ou encore en les composant eux-mêmes.

L’opération de charge est généralement réalisée de nuit, parce que c’est pendant son sommeil que la victime sera la plus réceptive. Pour une plus grande efficacité, elle est répétée plusieurs nuits de suite la dagyde étant cachée aux regards des tiers en journée. Lorsque la sorcière considère que la charge est suffisante, la dagyde doit être placée dans un lieu où elle ne pourra être ni trouvée ni détruite, On peut ainsi l’enterrer dans un coffre, ou bien encore l’emmurer, à moins d’avoir un endroit particulièrement sûr dans son occultum, par exemple.

Extrait de l’ouvrage Le mystère des envoûtements, par Catherine Flusin-Gerber,

2) TRAITE DU DESENVOUTEMENT,  CONTRE-ENVOUTEMENT & DE L’EXORCISME de

Pierre MANOURY en PDF : Traité du d, c-e


Blessed be

Sujet intéressant mais je doute grandement de l'efficacité pour moi il manque quelquechose d'essentiel .

Pour moi, celarisque surtout de ne rien servir du tous, cela part dans le vide total ...

Certes, si tu doutes, cela ne marchera forcément pas  

Essaye et dis moi en des nouvelles, Selenite .

Pour moi, ce rituel ne sert à rien ...

Certes, je donne deux informations mais j'ai ma propre façon de procéder inspirée de diverses sources. Maintenant, peut être que tel processus marches pour certains et non pour d'autre. Ceci dit je m'inspire plus de Manoury mais avec ma sauce personnelle. De toute façon, je crois que la volonté du pratiquant est plus importante que le processus qui me semble plus de nature à canaliser, à concentrer l'énergie.....

Ceci j'aime bien le fait de charger en se basant sur les quatre éléments et mes buts sont plus de protection, de charge d'un objet (pas forcément dagyde, je crois que tout objet peut être chargé) pour qu''il soit le plus efficient possible et donc, effectivement, je n'ai jamais tenté de pratiquer d’envoûtement sur quelqu'un.

(nous pour une question de bien ou de mal mais simplement parce que cela ne m'intéresse pas vraiment, étant plus de nature d'évitement avec les gens...Une forme d'autisme conscient si on veut)

Blessed be

Si j'ai bien compris Selenite, tu charges la poupée d'une certaines énergie . Oui si on veut mais prso, je me sers plutot de la visualisation et d'égrégores pour défendre un territoire si on peut dire .

Après, tu as raison, c'est selon les croyances on va dire de chacun