BOUCLE :
La vie s'écoule, infinité de détails qui passent...
Le temps d'un songe tu es bloquée dans l'impasse,
D'une réalité immense, étouffante, immobile,
Un monument qui t'écrase, sans possible asile.
Mais tu repars, dans une paisible liberté,
Comme si ton cœur, seul te faisait voler.
Ton espoir est une lumière insaisissable,
Qui semble avoir pour seul but de guérir la page,
De ces tristes soirées qui la laissent si sage :
Blanche, pareille à la lumière : inaltérable.
La guérison est cependant immédiate, et l'encre coule.
De nouveau sombre, harmonieuse et si belle.
Elle avance en arabesque, semblant presque avoir des ailes,
Et la plume de corbeau roule, roule.
La vie repart en souriant,
Le plus heureux est un savant !
Trois mots pourtant résonnent dans le noir,
Trois mots qui disent..."oublie ce soir"...
"Oublie moi".
Le temps d'un songe, tu es dans l'impasse.
Mais tu t'enfuis, tu ressembles à une ombre,
Sans âge, ni image, tu passes,
Sans t'arrêter.
Simple réalité,
Comme le temps, entité qui encombre,
Qui se perd dans les méandres d'une vie,
Qui s'écoule comme une pluie infinie.
Dans un rire de fou,
Tu as tout oublié.
Tu n'es plus qu'énergie,
Dans un fleuve secret.
Reviens mon ami...
Mon goût de la vie.
-xing-