Sur un nuage elle aire
Planant au dessus de la vie
Se raccrochant aux bribes filtrées
Par son entendement flouté

Telle une lueur crépitante
Un fragment sans consistance
Une coque sans existence
Une vague flottante

Le chemin n'est ni beau ni laid
Simplement qu'il est
Le temps poussant un pied
Puis l'autre

Ni le soleil ne fait frémir
Ni le vent ne met la puce
A l'oreille de cette vagabonde
Cherchant sans chercher
Des réponses aux questions non formulées

Un sursaut secoue ses épaules
Et elle attend
Ne sachant que faire
Accélérer le temps ou le faire taire

L'amertume à la bouche
Elle s'éxecute dans ce théâtre
Sans vie dans la vie
Elle s'évade dans la brume

Brume douce la couvant
Amoureusement elle s'assoupi
En attendant
Un stimuli

La lassitude se mêle et ne cesse
De l'enrober, la désenchanter
Dans son quotidient endormi
La conscience hiberne

Humant les subtils parfums
De son humanité évadée
Elle nage au dessus du murmure
Brinquebalant de ses envies
Les rêves enfuient se terrent

Les yeux vides
Elle est indifférente
Autant que sensible par le passé

Les mots trébuchent
Leur puzzle irrégulier donne des tons saccadés
Buttent, bloquent, renâclent et se rebellent
Glissent tel des poissons entre ses pensées

Miroir inachevé et bancal
S'évade ne laissant qu'un goût fade

Salut !

Un beau poème ! Mis à part quelques fautes que tu arriveras sûrement à corriger toi même.
Le seul truc que je trouve dommage, c'est que tu n'as pas continué sur ta forme du poème ainsi que sur les rimes, parce que c'était très bien !

Une description à nous fournir ? Tu l'as fait quand ? Dans quel état d'esprit toussa toussa..

Merci !

Très beau poème.

J'aime, et je crois comprendre.
Tu decris quelqu'un qui joue un rôle dans le theatre de notre société, quelqu'un qui s'oublie pour ne porter qu'un masque.
Une personne qui attends que sa conscience revive, mais qui ne peut la ramener à la vie sans prendre le risque de souffrir.
Mieux vaut laisser la Conscience de coté? Non.
Car a force de faire semblant de vivre, on meurt.
Finalement on peut y voir une ame emprisonnée, qui cherche à s'evader, puisqu'elle ne peut s'exprimer dans ce monde.
Dans ce poème les quatre éléments sont présents, le feu moins que les autres ( perte de volonté ),
Mais ce qui est interessant c'est que l'Esprit, qui est censé dominer ces éléments ce retrouve plutôt "noyé" dans la brume, montrant une perte de controle, une volonté de ce perdre ( forme de suicide? ).

Tres beau poèmes =)

J'aime beaucoup ! C'est très joli ^^

Merci beaucoup je suis contente que ca plaise
Takeshi tu as très bien compris le sens du poème^^ Mais il n'y a pas de notion de suicide puisque il faut surement beaucoup de volonté pour cela donc c'ets une sorte de suicide a petit feux qui n'est pas violant.
Fallenangelboy je l'ai fait un jour ou j'étais d'une tristesse confuse, qu'il fallait que je pose sur le papier car c'était un sentiment qui mêle plein de choses. Donc le poème reflète au mieux un sentiment passagé c'est pour cela qu'a la fin j'écris miroir bancal. Miroir d'un sentiment éphémère qu'aucun mot ne qualifie exactement.

Salut

Je vois ! Merci pour ta réponse alors
Je suis content de l'explication que tu m'as apportée, c'est souvent dans ce genre d'état sentimental qu'on écrit de belles choses, dont le tiens

Merci beaucoup