Alors d'abord qu'est-ce que c'est ?
"Par auto-hypnose on entend l'ensemble des techniques qui permettent de se mettre soi-même, volontairement, dans l'état d'hypnose et d'utiliser cet état, sans intervention d'une autre personne.
En effet, il est tout à fait possible de se mettre soi-même en état d'hypnose sans intervention extérieure. L'hypnose est un état naturel, nous nous trouvons plusieurs fois par jour dans cet état, le plus souvent sans nous en rendre compte. Il est relativement aisé d'apprendre à reconnaître cet état et d'apprendre à le faire venir à volonté. Des techniques particulières ont été développées au fil du temps, pour faire de l'auto-hypnose.
Rentrer volontairement en transe est quelque chose qui s'apprend. Certaines personnes sont très douées et le font naturellement sans savoir qu'elles font de l'auto-hypnose. Pour d'autres, il faut passer par un apprentissage qui ne demande que quelques heures."
Il existe plusieurs méthodes d'auto-hypnose :
1) Le sujet, confortablement couché, ferme les yeux et s'absorbe dans les pensées suivantes :
"Je m'endors, j'ai sommeil. J'ai bien sommeil. Je dors, je dors..."
Il faut renouveler la tentative plusieurs fois de suite et répéter inlassablement ces suggestions.
2) La méthode des moines du mont Athos :
C'est une auto-hypnose dont le point de départ est la fixation prolongée de l'ombilic.
3) L'auto-hypnose selon Durville :
Ce procédé est basé sur l'arrêt de la pensée. Dans tous les cas, les paupières seront mi-closes.
M. Durville nous explique :
"L'organisme humain, d'ailleurs comme tous les organismes vivants, est naturellement soumis à des périodes d'activités pendant lesquelles il dépense de la force, et des périodes de repos dans lesquelles il récupère les forces perdues. Il est indispensable de savoir penser et régler convenablement le cours de ses pensées, et surtout, à certains moments, de ne penser à rien. Pendant la veille, surtout lorsque nous pensons à plusieurs choses à la fois, nous envoyons de la force dans toutes les directions et nous nous fatiguons vite. Étant fatigués, si nous pouvions arrêter cette dispersion de force et rappeler à leur centre, c'est-à-dire à nous-mêmes, tous ces efforts éparpillés, nous reprendrions très rapidement nos forces perdues. En 15-20 minutes, nous nous reposerions tout autant qu'on le fait ordinairement pendant un sommeil réparateur de 2 ou 3 heures. Nous serions aptes à faire chaque jour beaucoup plus de travail, à le faire mieux et avec plus de facilité."
Cet exercice est ennuyeux au début et difficile, M. Durville en convient. Bien des points restent obscurs. Quoi qu'il en soit, malgré leur côté ténébreux, les hypothèses de M. Durville sont séduisantes. La technique du Dr Vittoz, le training autogène de Sechultz, la respiration yoga s'inscrivent, dans une certaine mesure, dans le même cadre. Cette possibilité de passer rapidement du plus grand relâchement à l'effort intense commence à être utilisée dans la préparation des athlètes. La lutte contre la fatigue, l'amélioration des performances sportives passent par ces procédés.
Voilà pour le début je mettrai un autre exercice plus tard il est beaucoup trop long à écrire.