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 [Ecrit] un rêve initiatique....

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MessageSujet: [Ecrit] un rêve initiatique....   [Ecrit] un rêve initiatique.... EmptySam 30 Juil 2011, 20:18

La dernière fois que j'étais parmi vous, je me rendais au parc parisien de Walt Disney afin de retrouver le monde merveilleux de mon enfance en famille. Je ne me souviens même pas en avoir franchi les barrières. Seulement du vendeur de billets, d'une trentaine d'année, brun, un charisme exceptionnel, mal rasé, des yeux clairs qui semblaient connaître un pays lointain. Et des choses lointaines.



Je me suis réveillée sous une chaleur pesante, comme giflée par une lumière étouffante sur un sol dur et griffant. Mes yeux embués ne percevaient rien d'autre que cet éblouissement brulant. Puis je sentis que l'on me trainait par les épaules. Une voix sourde s'y repris à plusieurs fois pour me demander

« Eh? Ça va? Tu m'entends? Halo? Eh Oh!!! Tu es réveillée? »

Une voix d'homme? Non.....Jeune alors... Je n'en sait rien. Ah.... Je n'ai plus cette lumière devant moi. Je me sens à l'ombre. C'est bien mieux... mieux... Un homme? Pourquoi je dors? Pourquoi il fait chaud? Je devrais être où normalement? Peur.... Réveille toi, regarde les , réveille toi, ouvre ces yeux!!! Lumière, chaleur, sol dur... Des dalles, je vois des dalles au sol, du sable... Ma bouche, elle est collée! Je peux pas l'ouvrir!! Douleur... Non garde les yeux ouverts... De la pierre... Et du sable... Quelqu'un... Est ce qu'il y a quelqu'un?

«  Eh la miss, réveille toi. Ça va, ça va, je te met assise, te débats pas comme ça, fait bien trop chaud.. Putain... C'est quoi ce délire.... Tu peux parler? »

Je lui fis signe que non. Il avait un air aussi paniqué que le miens bien que pragmatique. Ses cheveux bruns lui arrivaient à la nuque, je n'avais pas vu la couleur de ses yeux. Il semblait chercher quelque chose autour de lui, mais ne s'aventurait pas au soleil.

« Ça va aller? » me demanda t-il en revenant vers moi. Mon signe de tête était plus intentionnel que réussi, mes membres semblaient tous engourdis, et le moindre mouvement réveillaient des douleurs dans le reste du corps.. J'essayais d'humidifier ma gorge durant plusieurs minutes sans beaucoup de succès... J'aurais voulu poser milles questions mais il m'était impossible d'émettre le moindre son et le moindre mouvement... Mais ma vue s'habituait peu à peu à cet endroit. Et je vis trois autres personnes allongée là. Une fille se réveillait et le jeune homme s'acharnait à lui demander si elle pouvait parler, mais seule sa panique ressortait de son visage et de ses muscles endoloris.

Les deux autres dormaient encore.

J'essayais de bouger peu à peu, encore et toujours, même si le moindre mouvement me coutait bien plus d'énergie que je ne pouvais en recevoir. La panique était là, omniprésente en moi, en nous je crois, et personne ne pouvait l'extérioriser, à part lui. Qui était il? Pourquoi s'il pouvait parler ne disait il pas s'il savait quelque chose!

Mes mains et mes pieds commencèrent alors à retrouver leur fonctions. Il en était plus dur pour les jambes, mais mes bras y parvinrent plus facilement. Bien qu'il fallut du temps. Quand à ma bouche pâteuse, je réussi enfin à décoller ma langue du palais. L'articulation de la mâchoire était bien trop crispée. Le fait de pouvoir reprendre un minimum même très lentement conscience de mon corps me détendit.

Je n'y avait pas fait vraiment attention jusque là mais tout le monde s'était réveillé. Et tout le monde s'était assis. Il y avait un autre jeune homme de plus petite taille, les cheveux très court presque rasés. Une fille blonde et menue, et une petite brune dont le premier jeune homme s'occupait.

J'émis un son rauque et pas très sûr de moi, alors que mes dents se décollaient les unes des autres. Il vint alors vers moi, avec sa question habituelle « tu peux parler? »

En guise de réponse, un froncement de sourcils et un coup de menton vers lui... Tu pouvais toi. Éclaire nous. S'il te plait.

« Euh... Putain, ben je me suis réveillé ici aussi, j'allais sortir faire des courses et... putain...Je m'appelle Neal. Et euh.. Je sais pas ce qui se passe, putain. »

Il paniquait. Mais maintenant je savais qu'il avait les yeux verts. Faible réconfort..

Qu'est ce que c'était ce foutu bordel.... Maman...

Maman... C'est à ce moment qu'on se rend compte que même elle ne pourrait pas me sauver. Nous sauver. Pas même l'esprit de La Grande Maman...



Je pus petit a petit regarder autour de moi. Et lorsque je posais mes yeux sur le mur derrière moi, je vis dans la fente de la pierre un désert qui s'étendait à l'infini. Nous étions dans une sorrte de temple en ruine, détruit par le temps, à l'ombre d'une roche en décomposition, au milieu d'un océan de sable, sous une chaleur écrasante. Et sans eau.

Neal s'éloigna, et traversa enfin la zone ensoleillée pour rejoindre une autre zone d'ombre qui semblait descendre davantage dans les profondeur du temple.

Lorsqu'il revint j'avais réussi à me relever et émettre quelques sons. La fille brune également, bien que nous restions tous apeurés les uns des autres. L'autre jeune homme s'évertuait à commander ses jambes et la blondinette semblait sonnée. Il revint en courant, à bout de force, son t-shirt dans les mains gonflé par un liquide transparent qui s'écoulait sur le sol.



« de l'eau de l'eau! Vite! » Il s'approcha d'abord de la blonde et lui fit boire et humidifia son front. Puis l'autre jeune homme qui ne pouvait encore bouger. Enfin la petite brune et moi. Il épongea son t shirt sur son crane. Le peu qu'il eut été au soleil lui avait marqué des cloques sur le front et sur les épaules. Il semblait épuisé et s'assit près de nous tous.

« Ju-lie. Sais-rien. Je-sais-rien. » La petite brune nous regardait d'un air perdu. Julie.

« Sacha » articulais-je.

« Lau...lau-rent. » balbutia l'autre jeune homme qui parvenait enfin a bouger ses jambes. Il avait une carrure plutôt musclée, une allure qui aurait donnée l'impression d'une confiance en lui. Un peu macho, un peu bagarreur.

Quand à la blondinette, elle reprenait connaissance petit à petit. C'est Julie et moi qui allions la voir. Neal semblait épuisé.



Nous mîmes à peu près ce qui nous semblait l'après midi à tous nous remettre sur pied, restant le plus possible à l'ombre. La jeune fille blonde s'appelait caroline et peinait encore à tenir sur ses jambes et semblait complètement paniquée. Nous l'étions tous.

Dès que le soleil commença à regagner l'horizon, nous nous dirigeâmes dans les sous bassement du temple ou Neal avait trouvé de l'eau. Ce n'était qu'une pièce sombre aux parois à moitié écroulées. Il n'y avait aucun couloir à suivre. Simplement une pièce avec un reste de puits. Comment l'eau était restée là, avec cette chaleur, au milieu du désert, cela resterait mystérieux. L'atmosphère était pesante mais plus fraîche qu'à la surface. Nous nous abreuvâmes, et Laurent trouva des pots de terre cuits qu'il remplit de cette eau sombre.

« Dès que le temps le permettra je propose qu'on longe le temple. Il ne doit pas être si long que cela. Ainsi on pourra voir si il y a une ville autour, ou quelque chose. A vrai dire on a rien d'autre a faire... On emporte les pots d'eau avec nous et on longe le mur droit. Vous êtes ok? »

Sa vois était faible et il n'était pas convaincu de cette idée, l'idée de marcher n'enchantait personne mais l'instinct de survie ne nous donnait pas d'autres choix.



La nuit tomba lentement, nous pûmes commencer à entreprendre notre périple lorsque le ciel sombrait lentement. A travers les pierres branlantes et le sable brulant qui s'infiltrait dans nos chaussures trempées de sueurs, nous longeâmes le mur intérieur droit du temple qui nous offrait un peu d'ombre. Je n'aurais sût dire la température de ce four géant. Mais aucun de nous n'avait connu pareil supplice. Nous marchâmes ainsi jusqu'à la tombée de la nuit, fouillant les décombres de temps à autre, pour trouver source d'eau ou chemin à l'abri de l'air étouffant. Mais rien ne nous permettait de nous enfouir sous le sol. Quelques fois nous attendions la course du soleil qui nous permettrait d'avancer dans son ombre. Nos pieds étaient déjà brûlés et le sommet de nos crânes, recouvert par nos dessus de corps humidifié, n'étaient pas suffisamment protégés. Nos épaules elles, nous ne les sentions plus.

Lorsque la nuit tomba complètement, nous nous mîmes contre une pierre d'assez haute taille, écroulée là par le temps, afin que le matin ne nous assomme pas. Mais continuer sur la rive ouest nous exposerait de toute façon. Il nous faudrait slalomer entre les ruines.

Je ne puis dire que la nuit fut calme. Caroline sanglota toute la nuit. Elle nous avait raconté qu'elle était parti pour voir sa mère à l'hôpital, et qu' arrivée trop tard, celle ci était allée en salle d'opération pour je ne sais plus quel problème. Caroline avait culpabilisé de ne pas avoir été présente pour elle. Elle répétait sans cesse que cela était sa punition, et qu'elle était descendue aux enfers, que le diable l'avait emmenée, et qu'elle l'attendait pour pactiser avec lui... La folie l'emportait. Elle ne tarderait pas à nous attraper tous...



Étrangement, personne ne se demandait pourquoi nous étions là. A part Caroline qui s'étendait sur des sujet mystiquement morbides... On ne savait pas où nous étions, ni pourquoi, ni comment on étais arrivés là. Mais nous poser la question n'attiserait que panique. Si la réponse ou un élément de réponse devait arriver, nous étions aux aguets. Mais la situation nous demandait simplement d'avancer.

Le temple était bien plus grand que nous l'aurions cru. Entre les détours que nous devions faire pour éviter le soleil lourd et les bâtissent écroulées, nous ne gagnions pas de temps...

Nous étions partis dès que le ciel commençait à bleuir, le lendemain matin, se tenant tous par la main pour ne pas trébucher sur les amas de rocs. Les ombres formés par ce début de journée n'attisait pas notre inquiétude. Mais au moins, nous n'étions pas en plein désert. On avait rien, on était seul, seul dans un désert, seuls sans se connaître, d'ailleurs, même si nous nous étions déjà connu, cela n'aurait rien changé. Les peurs était là, la situation aussi.

L'homme se sent entouré, a peur d'être seul, il se demande toujours ce qu'il aurait fait si n'avait pas été accompagné... Et c'est vrai, nous dépendons de l'autre. Aujourd'hui, nous sommes seuls face à nos propres ressources, mais sans eux, eux que je ne connais pas... Qu'aurais-je fait? Peut être la même chose... Mais bien plus apeurée. Notre panique, nous la partageons. Nous la portons ensemble, nous ne trébuchons pas. Du moins, surement moins...



Nos réserves d'eau faiblissaient considérablement. Et nous n'avions pas retrouvé de source. On buvait le moins possible, à simplement s' humidifier les lèvres et le front. La plus part de cette eau s'évaporait...

Alors que le soleil arrivait à son zénith, , nous pûmes nous reposer sur un reste de marche d'escaliers qui semblaient débouchés sur ce qui étaient avant une sorte de place ouverte. On était protégés par une bâtisse tremblante, sous une toiture fissurée. L'ombre était mince, nous étions tous serrés les uns contre les autres, et la chaleur était mortelle. Julie s'évanouit. On lui donna de l'eau.

Caroline hurla lorsque les rayons du soleil atteignit son pied. Et la faim faisait son apparition.

La chaleur ondulait sur le sol, nos visions devinrent floues. Laurent avait perdu toute sureté en lui, appelant Maman. Maman...

« Des fleurs. Y'a des fleurs. »

Neal regardait dans la place devant lui, l'air vague, les yeux secs et rougissants. Ses pupilles se dilataient et se refermaient sans contrôle. Il hallucinait. Je pris son t-shirt et lui cacha les yeux. Ils brûlaient.

« mets ça devant tes yeux. Ne regarde pas. Arrête je te dis, c'est pas vrai. Cache toi, putain. Neal arrête tu vas être aveugle! »

Je jetais un rapide coup d'œil vers la place. L'hallucination n'était pas loin non plus. Des formes couraient sur les murs et le sol, des ombres, des lumières se dessinaient devant moi...

Nous avions tous nos peurs, nos espoirs et nos vies qui défilaient dans nos regards brûlés sur ces roches mortes.

Je crois qu'à ce moment nous avions tous perdu connaissance.



Lorsque j'ouvris les yeux, je vis Julie dormir sur mon épaule, les lèvres blanche et le teint verdâtre. J'eus un hoquet de panique. Mais elle se réveilla. Je pris alors les réserves d'eau, lui en donnait un peu, bus à mon tour. Les autres se servaient.

L'ombre était plus importantes que tout à l'heure et nous pûmes s'écarter un peu les uns des autres. On se tenait bien trop chaud.

Alors que les journées pouvaient sembler longues et interminables, le manque de nourriture, d'eau et de vitalité nous faisait perdre connaissance suffisamment de temps pour ne pas en avoir conscience. Plus aucun de nous ne réfléchissait à ce que nous devions faire, à comment s'en sortir, à même s'il était possible de sortir de là, on avançait simplement, droit devant nous, dans les couloirs d'ombres, affrontant nos vides intérieurs. Nous n'avions plus de vie. Le temps d’un moment, moment bien plus long et intense que le connu de l’espace temps, moment ou le temps lui même n’existe plus, le temps d’un moment indéfini et infiniment vaste, nous avions quitté le monde réel. Il ne subsistait que notre enveloppe corporelle en décomposition et une volonté inconsciente d'aller au devant de ce restant de vie. La vie... Quel est le but de l'existence? Quelle était avant la raison qui nous faisait vivre. Qu'est ce qui pouvait nous sembler insurmontable? Qu'est ce qui pouvait nous faire perdre espoir? Pourquoi vivions nous? La vie tiens à un fil. Un si mince fil. Et on s'acharne à tendre la corde encore et toujours pour en connaître la source. Faut il être fou? La vie est là, là, à l'intérieur de nous. Il n'y a pas de raison, pas de pourquoi, pas de comment. Juste la vie. Et nous. Nous ne la maîtrisons pas, nous ne sommes pas apte à comprendre, pas capable de la visualiser. Nous sommes tous là, à chercher une satisfaction inconnue et inexistante. Celle de vivre. Mais personne, personne ne le perçoit, qu'il suffit juste de vivre.



Il fallait avancer. Le soleil retrouvait son nid habituel, et nous nous remîmes en route. On ne parlait presque pas, la gorge nouée de feux impitoyables. Mais l'énergie qui nous unissait n'égalait aucune parole de souffrance et de questions. Plusieurs heures s'écoulaient sans que l'on ne voit le moindre aboutissement de ce temple mortuaire. Nous ne le cherchions plus. L'eau manquait. Il ne restait qu'une rasade. Et la nuit tomba bien vite. De sommeil et d'épuisement, nous nous écroulâmes en plein chemin.



Le soleil réveilla nos membres endoloris et le cri de Caroline alerta le groupe. Elle était recroquevillée contre un mur, plein soleil, sous sa veste, tentant de se protéger des rayons agressifs. Laurent et Neal la soulevèrent pour la mettre à l'ombre de la parois ouest.

Quant à Julie, on l'entendit hoqueter, les yeux exorbitée, regardant droit devant elle et tremblante.



« Calme toi, calme toi, qu'est ce qu'il y a?  lui demandais-je.

- De... de.. aah... »

Son doigt pointait devant elle, et si nous n'avions pas tous vu la même chose, nous n'aurions cru qu'à une hallucination.



Une place devançait le temple. Suivit d'une ville. Et d'hommes, de femmes, d'enfants.

Lorsque nous nous en approchions, un homme d'une trentaine d'année, brun, un charisme exceptionnel, mal rasé, des yeux clairs qui semblaient connaître un pays lointain, et des choses lointaines, nous applaudit. Puis disparut dans les tourbillons de chaleurs.

Les hommes nous regardaient d'un air incrédule. Dans leurs visages ne brillaient que la morne image de leur appareil photo et l'image que leur reflète leur vie.

« oh regarde ils sont bizarre!

   *

     Mais qu'est ce qu'ils ont?
   *

     Encore des jeunes qui fument!
   *

     Waaaaaaaaaaaaaaah la tête!! ahah!
   *

     Eh c'est un site historique, pas un hôtel de débauche!



L'humain... Ne voit que ce qui subsiste aujourd'hui, mais pas la profondeur de ce qui fut.

L'humain... Ne voit que ce qui semble, et non ce qui est.

L'humain... Ne sait pas vivre. Il a le mirage de le faire.

Et nous... Que voyons nous?
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