Terres girouettes remplissant ma tête
Aucune n'est ma mère de naissance ou d'enfance.
Les liens à peine éthérés déjà déterrés
Être de partout et de nul part
A quel moment se retrouver
A part dans l'océan primitif ou dans le ciel universel
Changeant comme les horizons que j'ai déjà usé
Jusqu'à ce que la corde devienne la ficelle
Invisible et courbée
Du bout de terre, des terres auxquelles je suis sans appartenir
Il m'a fallu choisir, ne possédant ni droit du sang, ni droit du sol
Seulement avec le droit du cœur qui saigne son attachement
Mon sang d'âme lessivant la terre
Mon rire sera sa seule pluie grelottante...
SB