Rappel du premier message :
Petites introductions amusantes et sans lubrifiant à quelques visions toutes personnelles de la magie du chaos pour les nuls.
Introduction
Je compte écrire un livre avec la technique poule. Tu ponds, tu ponds et puis tu retravailles. Je vous livre ici l’inspiration directe, sans fio ni ritures. Je ne sais si cet œuvre arrivera à terme. Cela ne dépend pas de moi mais de l’inspiration, de ma réserve d’absinthe et de mes crises sporadiques de flemme. Si j’attends un nombre respectable de pages, il faudra relire, réécrire et trouver gente personne acceptant de plonger dans mon délire pour en corriger les fautes d’othopédie (ceci pour mes parties géni(t)ales).
Maintenant, nous pouvons faire ça à plusieurs. Un ebouc-en-train collectif. Il faut accepter aussi le fait que ceci serait aussi inter-forum… Bonne idée, non ?
Structure de l’ouvrage :
Ne nous y trompons pas. Parler de chaos n’enlève pas la nécessité de structurer et d’ordonner l’ouvrage. Il est des règles irréductibles tout compte fait.
Donc tous les chapitres commenceront par un mot (sauf exception) et finiront par un point (sauf exception également).
Chapitre 207 (Pourquoi nécessairement commencer par un ?)
Je rendais visite à une amie. Soudain un bruit, l’amie se retourne. « Oh, Shittt, j’ai encore oublié de nourrir les poisson » dit-elle. Cela me fit rêver.
Un aquarium. Tu es dedans. Tu tournes. Tu tournes parce que il faut tourner. C’est la loi.
Qui ne tourne pas sera maudit de toute éternité. Certes, certaines folies ou pulsion révolutionnaires te permettront de tourner dans l’autre sens. Ouaaaiiiiiisssssss ! Classssss ! Moi, je tourne dans l’autre sens. Certains te diront que c’est un pêché mais ce sont des rétrogrades. La rotation est la rotation et ce, quel que soit son sens. Nous revendiquons le droit inaliénable de tourner dans le sens que nous voulons. Nous sommes des poissons libres ! De toute façon, il n’existera aucun problème puisque, de toute façon, tu tournes.
Mais arrêtes-toi un peu. Regarde autour de toi. Mais non, pas par là… Là, derrière les grandes vitres des nuages… Arrête même de tourner en prenant un morceau d’algue bêta (attention, c’est interdit). Il y a comme des drôles de choses qui bougent. D’autres sont fixes. Pourtant, les morues savantes sont formelles : toute vie est impossible hors de l’eau.
Là, comme une forme dans la pièce, sur le mur. Une tête d’humaine, vous savez, ces êtres Dieux qui tournent parfois autour du « Prima-universum ». Au fait, même eux, ils tournent. Existe-il quelque chose au-dessus des Dieux ? Il parait même que certains peuvent les invoquer mais cela est considéré comme dangereux. Même dans l’eau nous pouvons être frileux. Revenons sur notre tête. Je vois comme une inscription en « humasien », le langage des « bipédas célestas ». Cela est tiré du livre d’huma, le grand poisson ancien qui sorti des eaux et se mis à marcher sur la terre des Dieux en le devenant lui-même. Difficile à traduire… Selon certains, tous seraient invocable puisque nous ne savons jamais si la chose perçue hors aqueux peut être un Dieu, une image d’un Dieu parfois fort lointain et même tellement lointain qu’il ne soupçonne même pas l’existence du « Prima-universum », ou un objet des Dieux. Mais après tout, nous ne savons même pas si nous descendons des Dieux ou si les Dieux descendent de nous. Mais je m’égare, je m’égare… Je ne sais plus ou j’en étais… Vous allez encore me dire que j’ai une mémoire d’humain. Ah, oui ! L’inscription ! Euh, ça donne « Brie Net Chhh’ Pire… » Tu mets BRIE au sud, NET à l’ouest, CHHH au nord et PIRE à l’est. Tu traces une bulle et tu litanises ton invocation : « BRIIIIIEEEEEEE NEEEEEETTTTTT CHHHHHHH PIIIIRRRREEEEE, Ô grande asperge cosmique, toi qui arpente la glace sèche des mondes sans eaux. Apporte nous la nourriture céleste qui nous descend du ciel. »
Euh ? Ça marche ?
Oui, parfois, enfin si tu y crois.
Selon les poissons chamans, rien n’est vrai et donc tout est possible.
En fin de compte, ce que tu invoques importe peu si tu invoques.
Même les créations les plus absurdes de ton esprit ou d’autres esprit peuvent prendre consistante puisque le vrai, ou plutôt le dit vrai n’est vrai qu’en fonction de la densité que donne ton esprit à ce vrai.
L’intention crée des ondes de variation circulaire qui changent l’hydrométrie des mondes célestes. Pour contraction dilatation, une boîte en carton se tord et provoque un bruit. Un Dieu entend ce bruit et son attention est détournée vers la boîte qui se trouve, justement à côté du tube de vie où se trouve notre nourriture et le Dieu s’écrie : « m...., j’ai encore oublié de nourrir les poissons. »
Bizarre quand même… Mais d’où vient l’aquarium, Némo ? Nul ne le sait. Il parait qu’il existe des millions d’aquariums. Il parait même qu’il existe un grand aquarium originel où nagent encore les poisons Adams, les poissons Liliths et quelques anorexiques lobotomisées soumises que l’on nomme poissons Èves.
Ceci ne sont que des théories car, en derrière analyse, tout va dépendre du grand oignon.
Le grand oignon ?
Oui, chaque schème, méta système de référence est comme une pelure de l’oignon. Si tu perces l’oignon avec une aiguille tu mets plusieurs pelures en contact et tu étends ton champ de vision mais avec une limite : ta peur infinie de la non structure. Tu seras sans doute toujours tributaire d’une structuration artificielle de l’espace où alors j’aimerais que l’on m’explique comment ?
Maintenant les limites dépendent parfois de phénomènes aléatoires ?
Aller où ?
Allez à toire ou en gnindaille.
Quelqu’un avait invoqué un jeune Dieu peu avant le levé du soleil et l’invocation fut trop forte.
Il a vomi dans l’aquarium, ce con et nous avons été malllaaaaddddeeeeee !