Bonjour bonjour !

Voilà une petite question que je me pose depuis quelques jours (que je savais pas trop où poster, donc n'hésitez pas à déplacer ^^) :


Peut-on réellement parler de Bien et de Mal ?

En effet, quoi que l'on fasse, cela aura profitera à quelqu'un mais agira au détriment d'un autre.
Par exemple, si vous faites un rituel ou autre dans le but de vous protéger de quelqu'un, on dit faire le bien, pourtant si on se met à la place de la personne dont l'influence est négative, cela lui porte préjudice... Et inversement, si on fait du mal à quelqu'un, que l'on se venge par exemple, cela sera considéré comme faire le mal car cela nuit à l'autre; pourtant, notre petite personne en profite.

Donc sur quoi se base-t-on vraiment pour définir ce qui est bien et mal ?

Salut,

débat intéressant.

Tout d'abord je pense que pas que quoi que l'on fasse cela profitera à certains mais n'agira pas forcément au détriment d'un autre. Je m'explique avec un exemple tout simple, lors de l'anniversaire d'un proche le cadeau que tu lui feras engendrera une satisfaction proportionnelle à ton intention. En d'autres termes si pour toi faire le cadeau est une sorte d'obligation dans ce cas-là "le mal" que ton intention donnera un "bien" plus ou moins proportionnel. Je ne sais pas si tu as tout compris.
Sinon faire "le bien" peut apporter la jalousie des autres, mais cette jalousie est-elle vraiment de ta faute ?
Évidemment il faut noter que les visions du bien et du mal changent en fonction de la morale qui évolue également.
Donc finalement je pense que le bien et le mal existent mais changent de forme en fonction des périodes comme le montre l'esclavage.

J'espère t'avoir aider un minimum.

Mais pourtant, dans l'ensemble, la notion de bien et de mal n'évolue pas trop, vu qu'elle est essentiellement basée sur la chrétienté ("tu ne tueras point", etc), qui elle n'évolue pas vraiment...

Le bien et le mal n'est pas toujours défini par la chrétienté. Regarde les grands philosophes grecs. Il suffit de prendre l'exemple des sociétés asiatiques, bien que différentes leur morale reste dans le fond la même et pourtant cette société n'est absolument pas basée sur le judéo-christianisme.

C'est vrai...

[Moment à cocher dans le calendrier :
Lilith admet qu'elle a tort. x)
]

Si y a d'autres avis, allez-y ! =)

Ahah pas de problème aussi j'ai oublié de dire que en théorie selon moi chaque génération est plus mature que la précédente donc la morale évolue également même si l'intensité de cette évolution est plus ou moins importante en fonction des époques.

Bonsoir,

Le "Bien" et le "Mal" c'est comme donner des couleurs à la magie, ils sont liés à notre intention, à nos propres valeurs, à l'éthique que l'on se forge; les limites en sont notre libre-arbitre, notre conscience.

Personnellement, bien que j'ai été élevée dans une tradition chrétienne, je conçois plus ces concepts en terme d'énergie :
des énergies à vibrations hautes ou basses, dans lesquelles on puise pour modifier notre réalité.
En ce sens le "Bien" et le "Mal" se fondent, s'équilibrent, s'harmonisent : on peut tout à fait puiser dans de Hautes Énergies pour blesser, atteindre (si c'est ce que l'on désire) ou dans de Basses Énergies pour apporter une amélioration.

Salut, je pense que le "Bien" et le "Mal" n’existent pas, ce sont juste des mots pour définir ce qui sert ou ne sert pas nos intérêts et ce qui va ou ne va pas à l'encontre de nos convictions (convictions définies à un certain degrés par la société).

Prenons le meurtres : le meurtre n'est pas un acte commis sur des gens ayants certaines caractéristique, on ne peut donc pas se croire hors de portée du meurtre, beaucoup pense que n'importe qui peux se faire tuer par un fous ou autre (notez ici que peu de gens reconnaissent que leur actes aient pu encourager quelqu'un à tenter de les tués) bien qu'ils pensent que ca ne puisse pas leur arriver.

On attache une image douloureuse au meurtre généralement car la plupart des gens sont conditionnés aux idées exprimées dans les films, dans les fictions, dans la société en général. Souffrir allant à l'encontre de nos intérêts, ainsi que perdre un être cher, ainsi que mourir sans avoir accomplis ce qu'on aurait voulu, ainsi qu'une infinité d'autre chose allant à l'encontre de nos intérêts.

Conclusion : le meurtre c'est mal parce qu'on peut lui attacher beaucoup plus de choses allant à l'encontre de nos intérêts que de "bonnes" choses (une personne présentant des troubles mentaux ou tout simplement une personne ayant besoin de tuer pour servir ses intérêts verra d'un meilleur œil le meurtre qu'une personne n'ayant jamais tués, conditionnée qu'elle était par la société et surtout en connaissances des choses allant contre son intérêts qui suivraient ce meurtre).

Pour imaginer que le meurtre soit bien : Imaginez que vous ayez grandit dans une société dans laquelle quiconque doive, le jour de ses vingt ans, entrer dans une arène et tuer un de ses confrères, on vous encouragera à penser que le meurtre c'est bien, car ca aide à s'en sortir dans la vie et avoir un bon travail.

Voyez le cas des sectes, imaginons une secte dans laquelle le viol sur mineur soit courrament pratiqués : vous naîtrez, vous ferez violer, surement en soufrant , vous penserez que se faire violer c'est mal, mais on vous encourageras à penser que le viol c'est bien, et une fois devenus adulte, vous violerez d'autres personnes mineurs, car vous penserez que c'est bien.

Au final, le bien et le mal

Il y a le bien et le mal perçu par chaque personne, et le bien et le mal absolu. Le premier nous l'invoquons dans notre quotidien, il dépend de la personne, le deuxième est issus de la métaphysique. Dans l'absolue le bien et le mal sont l'expression de la dualité, et cette dualité n'est ni bonne ni mauvaise (au sens subjectif)

je veux juste noter Jamesj que le meurtre n'est pas forcement à l'encontre de nos intérêts mais aussi de celui qui est tué dans la plus part du cas

je pense que le bien et le mal sont contraires mais ils se complètent!! c'est comme le yin et le yang...

*

pour ce qui est de la souffrance, j'ai déjà mon compte... (c'est plus de la tristesse mais quand est triste on souffre...)

Ce qui suis n'est que mon avis sur le sujet, je vous invite donc à en tenir compte avant de me juger

Le bien et le mal existent ils?

Tout dépend de ce que l'on nomme ainsi...

Ces concepts varient en fonction de la localisation géographique, de la culture, de l'histoire, des croyances de chacun.

En d'autres termes, le bien et le mal ne sont définissable qu'en fonction du point de vu de chacun...

Et même s'ils sont considérés d'une façon manichéenne, le plus grand mal peut être le plus grand bien et inversement...

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Le paradoxe de l'assassin:

Un policier faisant sa ronde dans les rues de New York (j'aime bien cette ville), entends des hurlements et des pleurs au détour d'une allée... Il décide donc d'aller voir ce qui se passe, tout en signalant sa position au central qui transmet aux patrouilles les plus proches.

Pas le temps d'attendre des renforts, les pleurs et les hurlements s'intensifient...

Il arrive dans cette petite allée sombre et voit deux hommes se battre, l'un se tient au dessus de l'autre et celui qui a l'avantage tient un couteau dans sa main... Deux enfants se tiennent à coté de ces deux hommes et les supplient d'arrêter...

Le policier, effrayé par la situation décide de faire son devoir et tire à bout portant sur l'homme qui tient le couteau, après avoir fait une sommation réglementaire.

Le policier sauve donc la vie de l'homme à terre...

Mais qu'en est il réellement?

Dans la précipitation, le policier a sauvé le criminel qui a tenté de tuer un homme et ses deux filles. Le père ne faisait que défendre ses enfants, et ses filles terrorisées, suppliaient leurs papa d'arrêter de se ''bagarrer avec le méchant monsieur''...

Bien entendu, le policier n'a pas repris le dessus sur ses émotions, et aveuglé par la peur, a décidé de priver deux petites filles de leurs papa qui ne faisait que les défendre... Et qui n'avait pas l'intention de tuer l'agresseur puisqu'il s'avère que le couteau était un faux, destiné à faire peur à l'agresseur...

Mais le policier ignorait tout ça...

A t-il prit la bonne décision?

A t-il eût tort d'agir ainsi?

Nous ne le saurons probablement jamais, toutes les réponses seront justifiées et pourront être argumentées... Chacun de vos arguments seront recevable, naturellement...

Considérez donc que d'un certain point de vu, le bien et le mal dépendent de chacun d'entre nous... Car tout ce qui se produit peut être justifier par un tas de raisons qui se valent les unes les autres...

Quoi qu'il en soit, une fois que les choses ont été faites, il faut assumer et aller de l'avant... Vivre dans le passé n'est pas une solution qui soit profitable pour chacun d'entre nous...

Se projeter dans le futur non plus d'ailleurs; Vivons l'instant présent et profitons de chaque instants dans le but de s'épanouir au sein de notre vie... Qui que nous soyons, quoi que nous fassions.

Nous avons cette aptitude à pouvoir être ce que nous sommes, des êtres en devenir au demeurant incertain... Et c'est cela qui est beau.

NΞPHŦiiZ a écrit:

> Qu'en pense la science ? <

Bien des choses. :P

Personnellement, j'aime bien la ''Théorie du développement moral de Kohlberg'' et l'expérience de la chaise électrique de Milgram qui y est associé.

1ère partie


2e partie