Bonjour,
Je vais faire une série d’articles sur les troubles les plus fréquents rencontrés chez les sorciers. Souvent il s’agit des mêmes troubles que les non-pratiquants mais le style de vie magique est un facteur d’aggravation ou de déclenchement de ces maladies.

Aujourd’hui je vais vous parler d’une des maladies les plus rependues : la paranoïa du sorcier.
En magie les attaques portées directement sur un individu sont rares et difficiles. Souvent il faut un lien fort entre la victime et l’agresseur pour avoir un réel effet. Une haine réciproque tournant à l’obsession par exemple. Malheureusement il y a des méthodes de contournement que je n’exposerai pas, mais il faut garder en tête que des attaques directes vraiment efficaces sont techniquement rare.
Revenons à la maladie, beaucoup de gens en quête de sens se tournent vers la magie. Malgré les avertissements qui demandent un équilibre psychique et une certaine maturité avant d’entrer dans ce monde, le sorcier débutant commence toujours trop tôt. Plusieurs éléments attisent cette mise en quête de nouvelle vision de la réalité cela peut être la quête de sens dans la vie, le besoin de sentir autre de ce qu’on est, de gagner en confiance en soi, de fuir une triste réalité etc ….
Les sorciers arrivent assez rapidement à un attachement fort à la pratique magique, qui donne un sens à leur vie et les différencient des non sorciers. Je reviendrais plus tard sur cette croyance qui est une autre maladie du sorcier.
Le sorcier développe une vigilance à soi et extrême à son environnement, en parallèle d’une imagination, concentration et créativité exceptionnelle. La frontière entre réalité, fantasme croyance , désirs, volonté se distend fortement et c’est en partie nécessaire pour libérer la pratique magique. C’est à ce pivot clef qu’on perd beaucoup de sorciers. L’écoute de soi, va faire surgir les démons internes du sorcier. Nous avons tous ce ou ces démons en nous. Démons est un concept pour représenter des peurs, des vices, des angoisses ou autres perversités. Ce sont vos croyances et la croyance collective qui vont déterminer le contour, la consistance et la réalité de ce concept de démon.
Le sorcier va rapidement se sentir attaqué mais il va se tromper de cible. Nous sommes d’une complexité infinie, instable et changeante. Le sorcier développe une paranoïa il croit que des entités, d’autres sorciers ou autre s’en prenne à lui pour des motifs divers comme le vol d’énergie. Cela renforce inconsciemment le sentiment de différence, d’être unique ou spécial. Le sorcier dans cet état d’esprit trouve une justification, une mission dans cette lutte infinie. Cela peut aller jusqu’à croire qu’on doit sauver l’humanité, ou se ranger dans le bien ou le mal pour l’équilibre du monde. Ce ne sont que des mises en concept, des imageries de complexités psychiques internes propre à l’homme. Sous l’influence de l’expérience et de l’environnement nous développons une multitude de sentiments, concept, croyances qui ont tous un impact réel sur nous et notre vie.
Le remède contre cette paranoïa est l’ancrage dans la réalité et l’instant présent. La méditation classique, qui consiste notamment à décharger ces idées et concepts sans s’y attacher ni les alimenter par notre analyse intellectuelle. Elle permet progressivement de refléter ces démons internes sous différentes forme et de prendre conscience que nous leur donnons indirectement l’énergie via par exemple notre attention. Ce sont des concepts symboliques pour expliquer des choses qu’on ressent en nous même et la paranoïa consiste à croire qu’on est victime d’autres chose. En croyant cela il s’enferme dans une lutte contre un ennemi imaginaire, contre lui-même. Au lieu de guérir il va s’enfermer dans un monde de plus en plus en décalage avec le réel et s’affaiblir. Au lieu d’accueillir, de guérir et se détendre. Il va s’enfermer, lutter et souffrir. Il va avoir de plus en plus de mal à écouter les autres, persuadé par sa propre réalité.
Comment faire la différence entre de la paranoïa et une attaque ?
Premièrement, il est très rare qu’un sorcier capable de s’en prendre à un individu le fasse, tout simplement, car il est au-dessus de ce genre de choses. Il aura plutôt tendance à laisser agir les choses comme elle doivent se faire en faisant confiance à la source. Il sait qu’attaquer directement un autre c’est s’attaquer lui-même. Une attaque classique se traduira sur l’environnement du sorcier et non pas directement sur lui. Il sentira l’oppression, l’atmosphère pesante et la nervosité qui en découle. C’est l’environnement qui va agir sur lui à la différence de la paranoïa qui est interne. C’est cet environnement qui va déclencher des réactions chez le sorcier victime. Le sorcier victime sous l’influence de l’environnement va développer la croyance qu’une attaque l’a touchée. À ce moment l’attaque est terminée, mais c’est le sorcier victime par son action propre, sa volonté propre qui va auto-alimenter l’attaque. C’est un peu comme une insulte, ce ne sont que des mots, des vibrations sonores, mais on peut choisir de leur donner un sens et de raisonner en nous. Sans cela l’insulte n’a strictement aucun intérêt. Insultez-moi en russe, mis à part l’intonation .... Une attaque classique consiste à influer le libre arbitre de la victime, faire pencher la balance pour qu’il déclenche des réactions, des actions internes ou externes. Pour se protéger, une fois l’atmosphère pesante ou différente détectée, le sorcier peut utiliser toutes sortes de techniques pour purifier l’environnement et rétablir un environnement énergique sain pour lui.

"Souvent il faut un lien fort entre la victime et l’agresseur pour avoir un réel effet. Une haine réciproque tournant à l’obsession par exemple. Malheureusement il y a des méthodes de contournement que je n’exposerai pas, mais il faut garder en tête que des attaques directes vraiment efficaces sont techniquement rare."

Cela dépend. Si l'on considère que nous avons tous des pouvoirs et pour une bonne part inconscients, chaque personne est une sorcière sans souvent le savoir. Le rituel inconscient devient le scénario inconscient qui détruit, par exemple, les deux d'un couple (voir l'analyse transactionnelle et la systémique).

"beaucoup de gens en quête de sens se tournent vers la magie. Malgré les avertissements qui demandent un équilibre psychique et une certaine maturité avant d’entrer dans ce monde, le sorcier débutant commence toujours trop tôt. Plusieurs éléments attisent cette mise en quête de nouvelle vision de la réalité cela peut être la quête de sens dans la vie, le besoin de sentir autre de ce qu’on est, de gagner en confiance en soi, de fuir une triste réalité etc ….

Qui n'est pas en quête de sens ? Nous allons tous mourir et nous le savons (voir le séminaire de Lacan à Louvain dans les années 6!, je crois). Qui est mûr et qui ne l'est pas ? Pour la réalité, tout dépend du regard que l'on pose sur elle. Oui, il y a des choses tristes, des horreurs, mais que de beauté aussi en ce monde.

"Les sorciers arrivent assez rapidement à un attachement fort à la pratique magique, qui donne un sens à leur vie et les différencient des non sorciers. Je reviendrais plus tard sur cette croyance qui est une autre maladie du sorcier."

Oui, mais quelle pratique, aussi... Pour la différence avec les non sorciers, je crois que c'est la même entre le cycliste et le non-cycliste. Tout  le monde peut faire du vélo mais beaucoup préfère leur fauteuil ou leur bagnole.

"Le sorcier développe une vigilance à soi et extrême à son environnement, en parallèle d’une imagination, concentration et créativité exceptionnelle. La frontière entre réalité, fantasme croyance , désirs, volonté se distend fortement et c’est en partie nécessaire pour libérer la pratique magique. "

Oui mais qu'est-ce que la réalité sinon une "réalité" parmi d'autres.

"C’est à ce pivot clef qu’on perd beaucoup de sorciers. L’écoute de soi, va faire surgir les démons internes du sorcier. Nous avons tous ce ou ces démons en nous. Démons est un concept pour représenter des peurs, des vices, des angoisses ou autres perversités. Ce sont vos croyances et la croyance collective qui vont déterminer le contour, la consistance et la réalité de ce concept de démon."

Oui et non. "Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" (Thot-Hermès) et donc nous avons en nous tous les démons et tous les anges en latence et ce, en tant que microcosme. Mais nous créons aussi, sorciers ou non,  nos propres larves qui nous obsèdent. Un colérique, par exemple, va générer une larve de la colère qui se nourrira de cette colère et va tendre à la générer pour la nourrir. Franz Bardon parle du cahier magique où le mage peut noter tous ses défauts et leur éventuelle empreinte élémentale en vue de les corriger et donc de liquider l'éventuelle larve associée.

Le sorcier va rapidement se sentir attaqué mais il va se tromper de cible. Nous sommes d’une complexité infinie, instable et changeante. Le sorcier développe une paranoïa il croit que des entités, d’autres sorciers ou autre s’en prenne à lui pour des motifs divers comme le vol d’énergie".

Chacun, sorcier ou non, même sa vie, d'une part conditionnée par son karma passé, d'autre part pas sa culture (société, parents, etc). "Nous savons ce que nous devons penser mais non pourquoi nous devons le penser" disait un ethnologie du siècle dernier. En quoi puis-je susciter, à priori, un intérêt profond de la part d'autres sorciers, humains ou entités ? Le vol d'énergie par des vampires psychiques souvent inconscients ? Ces gens épuisants, pompant par leur moralités, leur maladies diverses souvent fantasmées ou leur profil de pervers narcissiques ? Simple, fuit, évite et sache d'abord que tu es libre.

Cela renforce inconsciemment le sentiment de différence, d’être unique ou spécial. Le sorcier dans cet état d’esprit trouve une justification, une mission dans cette lutte infinie. Cela peut aller jusqu’à croire qu’on doit sauver l’humanité, ou se ranger dans le bien ou le mal pour l’équilibre du monde. Ce ne sont que des mises en concept, des imageries de complexités psychiques internes propre à l’homme. Sous l’influence de l’expérience et de l’environnement nous développons une multitude de sentiments, concept, croyances qui ont tous un impact réel sur nous et notre vie.

Sans se croire indispensable ou différent, quoique chaque personne est à la fois unique et semblable aux autres, nous pouvons tous avoir des engagements divers. Personne en soi ne change totalement le monde mais tous peuvent y contribuer.

Le remède contre cette paranoïa est l’ancrage dans la réalité et l’instant présent. La méditation classique, qui consiste notamment à décharger ces idées et concepts sans s’y attacher ni les alimenter par notre analyse intellectuelle. Elle permet progressivement de refléter ces démons internes sous différentes forme et de prendre conscience que nous leur donnons indirectement l’énergie via par exemple notre attention. Ce sont des concepts symboliques pour expliquer des choses qu’on ressent en nous même et la paranoïa consiste à croire qu’on est victime d’autres chose. En croyant cela il s’enferme dans une lutte contre un ennemi imaginaire, contre lui-même. Au lieu de guérir il va s’enfermer dans un monde de plus en plus en décalage avec le réel et s’affaiblir. Au lieu d’accueillir, de guérir et se détendre. Il va s’enfermer, lutter et souffrir. Il va avoir de plus en plus de mal à écouter les autres, persuadé par sa propre réalité.

Mon décalage avec le "réel" se trouve dans une forme de détachement. Je me sens mieux auprès d'un arbre, dans un bois que dans un cinéma, que devant une TV ou que dans une foule.

Comment faire la différence entre de la paranoïa et une attaque ?
Premièrement, il est très rare qu’un sorcier capable de s’en prendre à un individu le fasse, tout simplement, car il est au-dessus de ce genre de choses. Il aura plutôt tendance à laisser agir les choses comme elle doivent se faire en faisant confiance à la source. Il sait qu’attaquer directement un autre c’est s’attaquer lui-même. Une attaque classique se traduira sur l’environnement du sorcier et non pas directement sur lui. Il sentira l’oppression, l’atmosphère pesante et la nervosité qui en découle. C’est l’environnement qui va agir sur lui à la différence de la paranoïa qui est interne.
C’est cet environnement qui va déclencher des réactions chez le sorcier victime. Le sorcier victime sous l’influence de l’environnement va développer la croyance qu’une attaque l’a touchée. À ce moment l’attaque est terminée, mais c’est le sorcier victime par son action propre, sa volonté propre qui va auto-alimenter l’attaque. C’est un peu comme une insulte, ce ne sont que des mots, des vibrations sonores, mais on peut choisir de leur donner un sens et de raisonner en nous. Sans cela l’insulte n’a strictement aucun intérêt. Insultez-moi en russe, mis à part l’intonation ....

Je lis mais je comprends peu ici, cela me semble pour des sorciers de cinéma.

"Une attaque classique consiste à influer le libre arbitre de la victime, faire pencher la balance pour qu’il déclenche des réactions, des actions internes ou externes."

Le libre arbitre me fait un peu rire comme notion. Un réel libre arbitre demanderait une connaissance totale de toute les implications et de toutes les causes et ce lié à un détachement, culturel et autre, complet.

"Pour se protéger, une fois l’atmosphère pesante ou différente détectée, le sorcier peut utiliser toutes sortes de techniques pour purifier l’environnement et rétablir un environnement énergique sain pour lui."

De fait.

Personnellement, je ne me sens absolument pas malade ! Je suis fou ! Malade, ça voudrait dire que l'on peut encore soigner.

Blessed be
)O(

Merci pour ton intervention, et n'hésites pas a utiliser les balises /quote/ pour citer les passages.
Cela donnera une meilleure lisibilité.

Citation :

Je lis mais je comprends peu ici, cela me semble pour pour des sorciers de cinéma.

J'essaye de dire que c'est la croyance en une attaque réelle (ou fausse) qui va causer les déséquilibres. Souvent bien plus que "l'attaque réelle".

Je partage également ton point de vue :

Citation :

Cela dépend. si l'on considère que nous avons tous des pouvoirs et pour une bonne part inconscients, chaque personne est une sorcière sans souvent le savoir. Le rituel inconscient devient le scénario inconscient qui détruit, par exemple, les deux d'un couple (voir l'analyse transactionnelle et la systémique)

Belle image   :

Citation :

Oui, mais quelle pratique, aussi..... Pour la différence avec les non sorciers, je crois que c'est la même entre le cycliste et le non cycliste. Tout le monde peut faire du vélo mais beaucoup préfère leur fauteuil ou leur bagnole.

Je ne sais pas pour vous les européens, mais ici, en Afrique de l'ouest, il est fréquent (dans certains groupes ethniques) qu'un sorcier soit attaqué, je dirais même que cela est recommandé, car il est de "tradition" de tester celui qui est sorcier ou qui se donne le titre de sorcier... Et le véritable sorcier c'est celui qui attaque de temps en temps d'autres sorciers pour montrer sa force ou par pure méchanceté. Il suffit parfois d'appartenir à certains clans ou tribus pour que vous soyez victime d'attaque (même quand vous n'êtes pas sorcier), donc d'office quand on est issu d'un peuple réputé sorcier, il faut veiller toujours à être bien protégé. Dans ce cadre, j'ai eu à lancer quelques attaques sur des sorciers dans le passé.

Tu as dit : "Attaquer quelqu'un c'est s'attaquer soi-même". Je dirai que tout dépend de ton paradigme. Par exemple, je n'ai appris l'existence du triple retour que sur des forums européens. Et tant de choses qui nous sont totalement inconnues mais qui ne nous empêchent en rien de faire notre magie depuis la nuit des temps.